Le plan de lutte à la pauvreté : une responsabilité gouvernementale
En période prébudgétaire, la Table nationale des corporations de développement communautaire (TNCDC) et les 61 corporations de développement communautaire (CDC) du Québec tiennent à réitérer l’importance que le gouvernement du Québec se dote d’un plan de lutte à la pauvreté ambitieux et structuré afin que l’on puisse se donner collectivement des moyens pour agir.
La TNCDC croit qu’il est essentiel de renforcer les protections publiques et les politiques sociales afin de réduire les inégalités socioéconomiques et de mieux redistribuer la richesse. Elle croit que pour lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale, le gouvernement doit développer un plan gouvernemental global et structurant. En outre, pour cette dernière, il incombe au ministère du Travail, de l'Emploi et de la Solidarité sociale et au ministre François Blais de s’assurer de l’engagement de tous les ministères concernés et de la création de politiques harmonisées.
Par ailleurs, la TNCDC estime que le gouvernement doit aussi démontrer sa reconnaissance du milieu communautaire. Les organismes communautaires supportant les personnes pauvres et exclues souffrent des compressions et des pertes de sources de financement causées par les mesures d’austérité.
En lien avec la consultation publique en matière de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale, Marie-Line Audet, présidente de la TNCDC déclare que «de nombreuses organisations ont participé par, le dépôt de mémoires et de présentations, à identifier les actions à poser pour bien soutenir les personnes vivant en situation de pauvreté. Nous espérons que nos revendications seront davantage considérées dans ce prochain plan.» Le gouvernement affirme être fier de s’être donné une marge de manœuvre financière, il est temps de penser à ceux qui ont le plus souffert des compressions, estime-t-elle.
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