Les travaux étaient prévus l'an dernier
Les berges de la Pointe devraient être sécurisées cet automne
Les barrières anti-émeutes présentes au bout de la rue Mackay, à Rivière-du-Loup, seront encore bien en vue pendant quelques mois. Alors que la Ville souhaitait effectuer les travaux de réparation de la bande de protection des berges l’an dernier, ceux-ci sont maintenant prévus pour cet automne.
Le 20 mars, le conseil municipal de la Ville a ainsi voté en faveur d’un règlement d’emprunt de 1 M$ sur 10 ans afin de financer 4 projets. De ce montant, une somme de 300 000 $ serait réservée afin d’effectuer la «réparation du perré de protection du rocher Malin».
Les travaux sont prévus à l’automne, soit après la période touristique. Ce secteur est très prisé des touristes en visite à Rivière-du-Loup pendant la saison estivale.
AUTORISATIONS
Il y a maintenant sept ans que les bandes de protection en pierre situées le long de la rue Mackay n’ont pas supporté les grandes marées de 2010. Depuis, des barrières anti-émeutes s’y trouvent continuellement. Au cours des dernières années, le bord de la rive a continué de s’effriter, mais aucun autre bris n’aurait été répertorié.
En 2011, un plan de conception avait été élaboré par la Ville, mais bien qu’il avait été autorisé par le ministère de l’Environnement, il ne prenait pas compte les nouvelles données sur les changements climatiques. L’an dernier, un second plan, demandé à la firme CIMA+, avait nécessité une nouvelle autorisation du gouvernement.
En tout, quatre autorisations sont nécessaires afin d’entreprendre ces travaux qui doivent aussi répondre à des exigences particulières parce que le fleuve est sous juridiction fédérale. Ce sont celles-ci qui retarderaient le projet; la Ville attend toujours la toute dernière.
AUTRES TRAVAUX
Parmi les autres travaux réalisés grâce au règlement d’emprunt nommé plus haut, notons l’acquisition de terrains de la Manne Rouge (165 000 $), la réparation de jeux d’eau au Parc du Campus-et-de-la-Cité (250 000 $) et la remise en état pour l’agriculture d’un champ (267 000 $).
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