Des élèves du Pavillon-de-l’Avenir apprennent des notions de base en cuisine
Une alimentation déficiente peut nuire à la qualité de vie d’un élève et influencer ses études. C’est pourquoi le Centre de formation professionnelle Pavillon-de-l’Avenir offre depuis quelques semaines des ateliers de cuisine à une première cohorte d’élèves.
«Que ce soit un jeune adulte qui n’a jamais appris à cuisiner ou un père de famille qui doit, pour la première fois, préparer les repas pour ses enfants, les raisons pour participer à ces ateliers sont variées», a expliqué France Drapeau, infirmière clinicienne en santé scolaire pour le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) du Bas-Saint-Laurent.
Cette démarche requiert que les participants soient autonomes, et ce, à toutes les étapes. Mme Drapeau les invite à son bureau, pendant une pause, afin de feuilleter avec eux les circulaires dans le but de trouver les produits offerts chez les épiciers. Lors de leur premier atelier, les apprentis cuisiniers ont constaté que le poulet était en vente chez plusieurs marchands. C’est donc cet aliment qu’ils ont acheté en prévision de leur premier cours. «C’est important que ce soit eux qui fassent leur épicerie, afin qu’ils deviennent rapidement autonomes. C’est leur seule dépense : le centre de formation professionnelle prend en charge tous les autres frais associés au cours.»
Pendant deux heures, ils réalisent toutes les étapes de la préparation de recettes, de la mesure des aliments, jusqu’au lavage de la vaisselle en passant par la cuisson de la nourriture dans les cuisines du Pavillon-de-l’Avenir. «Nous avons fait deux recettes avec le poulet : un poulet barbecue et un poulet chasseur. Au prochain atelier, on préparera de la soupe à base de poulet», soutient José Morin, enseignante en cuisine.
Au total, ces élèves participeront à cinq ateliers. Ce projet est une première, mais les responsables du centre de formation professionnelle envisagent de répéter l’expérience dans l’avenir.
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