Déboisement sauvage dans le secteur de la rue des Pruches
Les travaux de construction du CHSLD de Chauffailles ne font pas que des heureux. C’est que de nombreux arbres ont été abattus pour faire place aux tuyaux d’égout et d’aqueduc sans que les citoyens des rues des Pruches et de Chauffailles n’aient été prévenus. Ces derniers crient au déboisement sauvage.
La situation a fait bondir le conseiller municipal, Jacques Minville, qui réside lui-même dans le secteur. «Nous n’avons pas été avertis, ni les citoyens et ni la Ville. Je suis allé rencontrer les employés qui ont les mains liées. Les plans viennent du ministère, c’est tout», a laissé tomber M. Minville, dépité.
Ce dernier déplore le manque d’information non seulement pour les élus municipaux, mais aussi pour les résidents. Au minimum, argue-t-il, une rencontre d'information aurait dû avoir lieu. «Des arbres de 25 ans ont été coupés, des arbres qui avaient été plantés par les résidents et qui faisaient un excellent mur-écran. Ils s’étaient battus pour ça dans le passé.»
De nombreux citoyens ont réagi sur Facebook, regrettant cette coupe massive. Certains ont même observé qu’il aurait été possible de les installer aux limites du stationnement et ainsi préserver la végétation. «Les villes, ce sont les bébés du gouvernement…», constate le conseiller.
S’il est trop tard pour limiter les dégâts, Jacques Minville a néanmoins interpellé le député et ministre Jean D’Amour. Trop peu, trop tard ? Pour sauver les arbres, oui, répond avec franchise M. Minville, mais il souligne du même coup qu’il est déjà à gérer l’après, «car il faudra reboiser», lance-t-il.
CHSLD DE CHAUFFAILLES
Rappelons que les travaux préparatoires ont été amorcés au début du mois d'avril. La pelletée de terre officielle a ensuite eu lieu le 20 avril dernier.
Le nouveau bâtiment sera situé sur le terrain du Centre hospitalier régional du Grand-Portage (CHRGP). Il aura une superficie de 5 610 mètres carrés sur trois niveaux, totalisant 72 lits, et nécessite un investissement de 25,6 M$.
7 commentaires
Ce n'est pas ce que monsieur Mainville se fait reprocher de faire à la ville, le manque d'information?
Peut-être des bureaux pour les administrateurs qui doivent "gérer" les lits vides et les nouveaux bâtiments à construire???