Déboisement: le CISSS réplique au conseiller Minville
Le CISSS a tenu à répondre à la controverse entourant le déboisement effectué dans le cadre de la construction du CHSLD de Chauffailles et qui a semé la grogne chez les résidents du secteur de la rue des Pruches et de la rue de Chauffailles. Par voie de communiqué, le CISSS a donc répliqué à la sortie médiatique du conseiller municipal Jacques Minville qui soutenait n'avoir jamais entendu parler de cette coupe d'arbres.
D’entrée de jeu, le CISSS souligne que la Ville de Rivière-du-Loup était au fait des travaux de déboisement à être effectués puisque des représentants de différents services, dont ceux de l’urbanisme et de la prévention incendie, avaient été rencontrés en vue de l'obtention du permis.
Après avoir maintenu que le directeur de l'urbanisme par intérim à la Ville, Nicolas Gagnon, avait été rencontré le 5 avril lors d’une réunion de démarrage du chantier afin de regarder la végétation présente du côté ouest du bâtiment, le CISSS s’est finalement rétracté, admettant son erreur.
Dans la même communication, le CISSS soutenait qu’à cette même réunion, M. Gagnon avait indiqué à la chargée de projet du CISSS qu'il s'occuperait des résidents du secteur (rue des Pruches) concernés par la coupe d'arbres, ce qui après la rectification des faits, semble peu probable.
Le CISSS affirme aussi que c’est à la demande même de la Ville que certains arbres malades et que d’autres arbres situés à proximité des travaux ont été abattus. Le Centre intégré de santé et de services sociaux soutient qu’un écran végétal d'arbres sera d'ailleurs ajouté en compensation.
À ce propos, Mme Chabot rappelle que lors de la première pelletée de terre, le 20 avril, le directeur des services techniques du CISSS a discuté avec le maire, M. Gaétan Gamache, des travaux de tranchées à être exécutés et de tout le reboisement du terrain prévu par le CISSS.
Le CISSS du Bas-Saint-Laurent s’est dit parfaitement conscient que cette construction peut occasionner des inconvénients (bruit, poussière, etc.) et qu’il fera tout pour en minimiser les impacts. Mais du même souffle, il soutient que les travaux doivent se faire pour réaliser cette construction.
Rappelons que le conseiller Jacques Minville avait déploré le silence de la Société québécoise des infrastructures, mandataire du projet et responsable de l’aménagement, d’aviser les citoyens avant le début des travaux.
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