«15 heures par semaine, une limite à ne pas dépasser» - Yvan Tardif
L’équipe COSMOSS de la MRC de Rivière-du-Loup a lancé des capsules vidéo visant la sensibilisation à la conciliation études-travail (CÉT). «15 heures par semaine, une limite à ne pas dépasser, c’est démontré. Au secondaire, au collégial et à l’université, c’est un équilibre très important», a commenté Yvan Tardif, directeur général de la Commission scolaire Kamouraska – Rivière-du-Loup.
Dans l’une des capsules vidéo, on mentionne que trop d’heures de travail dans un commerce pour des étudiants peut les conduire à de la fatigue, voire même la dépression. Si un excès peut engendrer un scénario néfaste, les intervenants sont aussi d’accord pour dire que le travail tout en poursuivant des études représente une bonne expérience.
Les entreprises sont également gagnantes à long terme en étant sensible à la conciliation études-travail. Hugo Dubé, président de la Chambre de commerce de la MRC de Rivière-du-Loup a indiqué ceci : «En étant conciliantes, les entreprises s’assurent d’une meilleure rétention des employés étudiants. Par le fait même, elles diminuent le temps et l’énergie consacrés au recrutement et à la formation, tout en augmentant le bassin de main-d’œuvre qualifiée dans la région.»
Le comité de partenaires souhaite avec ces capsules vidéo sensibiliser les employeurs et les étudiants, mais aussi les parents qui ont un rôle à jouer dans la conciliation études-travail. «Les jeunes sont une ressource dynamique à embaucher, mais cela doit se faire dans le respect du calendrier scolaire et de ses exigences pour, ultimement, assurer la persévérance scolaire et la réussite éducative», estime-t-on.
On a également précisé que 60,7 % des étudiants de 15 ans et plus occupent un emploi dans la MRC de Rivière-du-Loup. Au Québec, près du tiers des étudiants du secondaire (32,7 %) consacre plus de 20 heures par semaine au travail. Le quart des jeunes occupant un emploi sont encouragés par leur parent à travailler durant l’année scolaire. Les employeurs sont peu sensibilisés à la réalité du travail des jeunes (horaire de travail, limite du nombre d’heures, etc.).
Commentaires