Bar l’Émotion: la mise à terre demain ?
Les travaux de démolition du Bar l’Émotion ont été écourtés mardi matin lorsqu’un inspecteur de la Commission des normes, de l'équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) a interrompu l’entrepreneur Germain Dumont suspectant la présence d’amiante dans divers matériaux du bâtiment. Des travaux pourraient reprendre dès demain.
Rappelons que dans les jours précédant la démolition, une opération de retrait du dangereux minéral fibreux avait été effectuée. «Le motif d’intervention a été la présence d’amiante. Lors de la visite du 19 septembre, l’inspecteur a identifié la présence de matériaux susceptibles d’en contenir comme de la mousse isolante, du plâtre et des tuiles», précise le porte-parole de la CNESST, Maxime Boucher.
Des échantillons ont été prélevés et l’analyse déterminera la suite des opérations. Si la présence d’amiante se trouve en-deçà des normes, les travaux pourront reprendre là où ils ont été interrompus. Dans le cas contraire, l’opérateur de chantier devra mettre en place un système afin d’éviter que la poussière d’amiante se répande.
«Sans entrer dans les détails, de l’eau pourrait être vaporisée sur le chantier afin de rabattre la poussière au sol», donne en exemple M. Boucher. Les résultats d’analyse pourrait être connus dès le vendredi 22 septembre.
PRÉSENCE REMARQUÉE
Toutefois, certains observateurs ont émis des réserves, rappelant la présence de la mairesse de L’Isle-Verte Ursule Thériault, invitée à prendre brièvement les commandes de la rétrocaveuse alors qu’elle ne portait aucun équipement de sécurité. M. Boucher n’a pas nié que l’organisme était au fait de ce qu’il considère comme un accroc.
«Nous nous sommes assurés de rappeler au responsable des travaux les normes de sécurité», a précisé le porte-parole.
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