Abandon du projet Énergie Est de TransCanada, une victoire pour les municipalités
La Fédération québécoise des municipalités (FQM) estime que l'annonce de l'abandon du projet Énergie Est par TransCanada est une excellente nouvelle et une victoire pour ses membres.
Dès avril 2014, la FQM avait soulevé des craintes face au projet d'oléoduc. Lors sa dernière assemblée générale, le 28 septembre, elle a adopté une résolution où elle rejetait inconditionnellement le projet.
«Ce projet était tout simplement inacceptable. L'absence de reconnaissance des compétences des municipalités et des MRC de la part de TransCanada et son incapacité à engager le dialogue avec les gouvernements locaux et régionaux ne pouvaient que se conclure par l'abandon du projet Énergie Est qui n'a jamais passé le test de l'acceptabilité sociale», a déclaré le président de la FQM, Richard Lehoux.
La FQM avait d'ailleurs mis sur pied un comité constitué des préfets des 14 MRC dont le territoire était traversé par le tracé du projet d'oléoduc afin de se pencher sur l'ensemble du processus de consultation et son acceptabilité sociale.
La FQM rappelle que si l'abandon d'Énergie Est est une excellente nouvelle pour les municipalités, il ne doit pas signifier l'arrêt du processus de modernisation de l'ONÉ qui avait été mis en branle par Ressources naturelles Canada. «Il y aura peut-être d'autres projets qui seront proposés dans un avenir plus ou moins rapproché. Une réforme substantielle de l'ONÉ est indispensable à leur réussite. Le gouvernement fédéral doit s'assurer que son processus d'évaluation est transparent et que les municipalités ont voix au chapitre, au même titre que les partenaires de l'industrie ou les autres paliers de gouvernements. Sinon, aucun projet ne recevra l'acceptabilité sociale nécessaire à sa concrétisation», a conclu le président de la FQM. La Fédération représente 1000 municipalités et MRC membres.
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