Témiscouata-sur-le-Lac : Hélène Lemieux propose un plan très différent pour les deux arénas
Hélène Lemieux a déposé sa candidature pour le poste de maire de Témiscouata-sur-le-Lac. Elle propose notamment un plan très différent pour les deux arénas que celui mis en place par le maire sortant Gilles Garon.
Mme Lemieux souhaite d’abord reconstruire le Centre sportif Phil Latulippe dans le quartier Cabano. «Au montant de l’indemnité de l’assurance de 3 600 000 $ et du cout pour la glace artificielle de 2 400 000 $, je propose d’ajouter 2 millions de dollars pour avoir un aréna qui a de l’allure», a mentionné la candidate.
Quant à l’aréna Jacques-Dubé du quartier Notre-Dame-du-Lac, elle veut soumettre le projet à la table de la MRC de Témiscouata. «Plus de 50 % des utilisateurs viennent de l’extérieur de Témiscouata-sur-le-Lac, nous devons négocier une entente avec la MRC et les municipalités avoisinantes», a soutenu Hélène Lemieux. Concernant le projet de 14 M$ du maire sortant, elle affirme que l’évaluation date de 2012 et qu’il faut y ajouter l’inflation pour les cinq dernières années. «Je prévois 25 % de plus», a-t-elle lancé.
M. Garon a également avancé que le déficit annuel d’opération estimé pour les deux arénas est de l’ordre de 300 000 $. À cet effet, Mme Lemieux prend plutôt en exemple la Ville de La Pocatière et sa population de 4 100 habitants. «Ils ont un déficit annuel de 515 000 $ avec un aréna, on en a deux», a-t-elle souligné. Mme Lemieux mentionne que la Ville de Témiscouata-sur-le-Lac ne doit pas mettre l’argent que dans les sports de glace.
L’autre projet qui retient particulièrement l’attention à Témiscouata-sur-le-Lac, c’est l’approvisionnement en eau potable du quartier Notre-Dame-du-Lac. «Le projet de conduite d’eau potable sur la piste cyclable n’est plus possible, sur une distance de 13 kilomètres. Il reste deux options, une usine de traitement à Notre-Dame-du-Lac ou une conduite le long de la rue Commerciale jusqu’au quartier Cabano. J’appuierai la plus abordable, c’est la plus justifiée pour les citoyens. Nous devons avoir les bonnes informations pour décider», a mentionné Hélène Lemieux.
La candidate veut également revoir l’agenda de réalisation des travaux publics de la ville. «On fait pitié avec nos routes, nous devons aller de l’avant même sans subvention. Nous pouvons notamment utiliser le retour de la taxe sur l’essence et les revenus éoliens, de l’argent disponible que l’on peut évaluer entre 1,5 M$ et 2 M$», a poursuivi Hélène Lemieux en expliquant ses priorités pour la Ville de Témiscouata-sur-le-Lac.
Au niveau du développement économique, elle croit que des projets dorment actuellement à la Ville parce que l’on met l’emphase ailleurs. Elle se dit très contente du projet de complexe touristique privé à la marina de Notre-Dame-du-Lac. «Il s’agit de 40 à 50 emplois, ça va dynamiser le milieu», a-t-elle indiqué. Dans le parc industriel, elle pense que les terrains doivent être vendus moins cher pour attirer des entreprises.
Hélène Lemieux a déposé son bulletin de candidature au poste de maire à la dernière minute, elle qui envisageait au départ se présenter à un siège de conseiller. Un autre candidat avait pour sa part enlevé sa candidature au poste de maire également dans les dernières heures de la période autorisée. «Si je ne l’avais pas fait, la population n’aurait pas pu avoir un choix, c’est la démocratie», a mentionné Mme Lemieux, retraitée du secteur de l’éducation. Elle habite Témiscouata-sur-le-Lac depuis 27 années et a travaillé pendant la même période à la Commission scolaire du Fleuve-et-des-Lacs comme technicienne et cadre aux services des technologies de l’information.
18 commentaires
Elle a tout à fait raison lorsqu'elle dit à propos de l’aréna Jacques-Dubé qu'elle veut soumettre le projet à la table de la MRC de Témiscouata. Le maire actuel dit et redit que c'est un aréna régional (pis c'est même écrit sur la façade) fait que la MRC doit payer et non juste Témiscouata-sur-le-Lac.
Pour le déficit d'opération elle à encore raison. De toute façon moi je rebâtirais un aréna entre Cabano et Notre-Dame du Lac point à la ligne.
Pour les déficits d'opération juste à regarder l'aréna de Trois-Pistole dépense de 400 000$ revenus de 70 000$ = 265 000$ de déficit en 2014.
Pis celle de Rivière du Loup, dépense de 1.4 Millions revenu de 700 000$ déficit de 700 000$ en 2014.
http://www.aqairs.ca/nouvelles_voir.asp?CodeN=56
Pis après on viendra nous dire que le déficit d'opération de deux aréna seraient de seulement 300 000$. Je ne le crois pas un instant.
Je suis une jeune de retour dans ma region qui peut constater a quel point ca bouge que notre ville devient dynamique et je ne crois que pas que ce soit pas personne pour assurer une telle continuité.
Est ce vraiment de ce genre de dirigeant dont une ville en essor a besoin? Certainement pas.
Étant citoyen de cette ville depuis plusieurs années, je suis cette élection de beaucoup plus près que la précédente. Je lis ce qui se dit sur les réseaux sociaux de part et d’autre. J’écoute les entrevues et reportages et je vais suivre le prochain débat à la mairie.
Il appert qu’un certain groupe est prêt à tout pour sortir M. Garon. On reproche à ce dernier de ne pas être assez transparent, d’avoir des projets de développement inadéquats pour notre communauté sans parler des taxes qui pourraient augmenter de façon incontrôlable.
Pourtant, à la lecture de cet article, il semble que madame Lemieux veut ajouter plus de 5 millions de dollars aux projets pour les deux arénas. Ses supporteurs crient à l’idée de génie alors qu’une certaine partie de la population trouvait déjà que le projet du présent conseil municipal était trop ambitieux. Sans parler des autres domaines où elle prévoit investir massivement l’argent des contribuables sans maîtriser les dossiers en cours présentement. Cherchez l’erreur! Je constate que plusieurs personnes portent des lunettes roses et sont prêtes à tout accepter pour montrer la porte de sortie à M. Garon, même des décisions pouvant mettre en péril la santé financière de la ville.
Il est souvent plus facile de critiquer les élus que de s’impliquer de façon constructive. N’oubliez pas que tant que nous ne sommes pas engagés directement dans la prise d’une décision en tant que conseiller ou maire, il nous manque souvent des éléments de contexte nous permettant de porter un jugement éclairé suite à une action prise par les élus. Tellement de paramètres sont à considérer en 2017.
En politique, il est courant de promettre des choses pour se faire élire et d’ensuite mettre le blâme sur l’administration précédente si nous ne pouvons livrer nos engagements alors que nous n’avions pas convenablement fait nos devoirs au préalable. Le pouvoir à tout prix ne comporte pas que des avantages, il faut livrer la marchandise une fois élu et ça vaut pour tous les candidats.
Je m’arrête ici, vous laissant le soin de faire vos choix de façon à ce que vous soyez fiers des personnes que vous allez mandater pour vous représenter dans les prochaines années...