Un déficit de 3,1 M$ pour la SÉMER
Attendue depuis un certain temps déjà, une mise au point sur la situation financière de la Société d’économie mixte d’énergie renouvelable (SÉMER) de la MRC de Rivière-du-Loup a été réalisée, ce lundi 11 décembre, lors de la séance du conseil municipal. Au 31 décembre 2016, l’organisation a présenté un déficit de 3,1 M$.
Quelques jours après sa victoire aux élections municipales, Sylvie Vignet avait mentionné vouloir être au fait de la situation de la SÉMER et de l’usine de biométhanisation. Son vœu a rapidement été exaucé, puisque plusieurs rencontres entre les responsables, les actionnaires et les nouveaux maires de la région ont eu lieu dans les dernières semaines.
La Ville de Rivière-du-Loup est actionnaire à 40 % de l’usine de biométhanisation. Elle a déjà investi d’importantes sommes dans ce projet, victime jusqu’ici d’une succession de différents problèmes retardant la liquéfaction du méthane produit à l’usine.
«Le problème actuel, c’est que les dépenses sont stables, mais il n’y a pas de revenus», a expliqué Mme Vignet.
Tout comme son collègue Michel Lagacé, préfet de la MRC de Rivière-du-Loup, la mairesse maintient qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter dans ce dossier. Les dernières semaines ont notamment été marquées par une nette augmentation de la valeur de la molécule du biogaz. Une bonne nouvelle qui aidera la SÉMER à liquider rapidement le déficit une fois la production entamée.
«Nous restons positifs. Vous savez, il est normal de faire face à des difficultés quand on innove de cette façon. Cette usine a une valeur inestimable et elle sera prise en exemple quand la liquéfaction sera possible», a ajouté Mme Vignet.
Selon elle, de nouveaux tests seront effectués d’ici la fin du mois de février. S’ils s’avèrent concluants, la production de gaz naturel liquéfié pourrait finalement débuter dans les mois suivants, au début de l’été.
DÉGÂT D’EAU
Par ailleurs, la séance du conseil municipal a été l’occasion d’annoncer que la Ville de Rivière-du-Loup s’est enfin entendue avec son assureur dans le dossier des dégâts d’eau survenus à l’hôtel de ville en janvier 2015.
La Ville de Rivière-du-Loup recevra ainsi 965 621,53 $, duquel il faut soustraire la franchise de 50 000 $, ce qui conclut ce dossier de belle façon, estime Mme Vignet. On espérait mettre la main sur près d’un million de dollars.
Rappelons que les travaux de réparation et de mise à niveau de l’hôtel de ville ont couté un peu plus de 2,3 M$.
12 commentaires
Je vois que vous êtes un grand spécialiste. Trop peu de récolte...effectivement la participation des citoyens pourraient être meilleure. Trop loin à transporter. Transporter quoi? La matière première? Pourtant c’est déjà de la matière qui venait au site d’enfouissement. Combustible à faible indice d’octane? Pourtant, le biométhane, c’est comme du gaz naturel et ça peut faire fonctionner les véhicules lourds sans problème et à meilleur coût. Pouvez-vous expliquer votre affirmation?
Projet sans issue qui a déjà beaucoup trop saigné les citoyens qui n'ont pas les moyens de se payer un tel joujou.
Des piastres par millions pour entretenir un canard boiteux.
A prix des carburants actuels, jamais je ne transformerai mes véhicules pour brûler un tel gaz.
Trop difficile de gagner de l'argent pour le perdre dans un gouffre sans fond.
Allez Madame Vignet!
Scrappez ce mauvais rêve avant qu'il ne vous fasse très mal paraître. Au moins vous pourrez toujours récupérer une partie des sommes investies en vendant la ferraille.
Une Ville n'a pas à se faire entrepreneur avec l'argent des citoyens, surtout quand un projet est celui d'amateurs qui n'ont rien à perdre personnellement.
Je dois faire amende honorable, vous avez raison sur l'indice d'octane qui est de 130 pour le GNL et 95 pour l'essence. Mais pour le reste je trouve encore qu'il ne sera jamais rentable de produire du combustible en consommant plus de combustible. Dans cette usine, on détourne l'argent des subventions pour faire vivre un éléphant blanc.
Et pour maintenir à jour une telle usine en état d'opération, combien faudra-t-il investir de plus annuellement?
J'imagine qu'une fois opérationnelle, les subventions ne sont plus disponibles?
Je persiste à dire et signe que Rivière du Loup n'a pas à entretenir une telle usine au prix de taxes soutirées des poches des citoyens.
Faudra en fin d'année le faire savoir aux administrateurs en leur décernant un beau gros citron pourri.
PS: Les citoyens n'ont pas à être tenus responsables de cet échec en ne contribuant pas au bac brun. Encore ont-ils le mérite de DONNER leurs déchets compostables sans être rémunérés en retour, tout en payant de leurs taxes la collecte.
Quand une industrie devient pour ceux qui empochent un moyen de faire de l'argent supplémentaire sur le dos des citoyens, on oublie pas la récupération et les subventions qui y sont rattachées.
Vous avez fait amende honorable, votre humilité vous honore. Mais je ne peux m’empécher de vous relancer. Pourquoi dites-vous « qu’il ne sera jamais rentable de produire du combustible en consommant plus de combustible. » ? Le fait est que les matières organiques qui se trouvaient auparavant dans votre bac à déchet et étaient transportés par pleins camions au lieu d’enfouissement empruntent maintenant le même chemin par pleins camions pour se rendre au même lieu d’enfouissement. De plus, certaines municipalités projettent de diminuer progressivement la collecte du bac à déchet notamment puisqu’il se remplit moins rapidement depuis que le bac brun est en usage. Enfin, le gouvernement interdira en 2020 l’enfouissement des matières organiques parce qu’en se décomposant, ces matières produisent des biogaz à très fort potentiel d’effet de serre (= pollution). Aussi, plus une municipalité performera en récupérant les matières organiques, plus elle recevra des compensations de la part du gouvernement qui pigera l’argent à même les montants qui sont actuellement imposés sur le volume de déchets qui sont enfouis. Bravo à ceux qui agissent en utilisant leur bac brun. Ils contribuent à la protection de l’environnement et ouvre la possibilité d’améliorer la situation financière de leur municipalité.
Vous devriez faire un petit effort de recherche, Internet donne les réponses à à peu près tout.
J’ai trouvé sur Internet que la Sémer espérait produire à terme 3,5 millions de litres de biométhane liquéfié. Il n’est pas dit à quel prix ce serait vendu à Gaz Métro ou autres acheteurs. Mettons à 75 cents par litre, ça fait 2,5 millions de $. Est-ce une bonne évaluation, je ne le sais pas vraiment.
En plus, j’ai lu que les subventions sont pour la construction et je n’ai lu à nulle part qu’il y a des subventions pour soutenir le fonctionnement de l’usine.
Un conseil : lâchez les Tim Bit, faites quelques efforts de recherche au lieu d’essayer de deviner et...utilisez le bac brun si vous voulez contribuer à rendre cette usine rentable. Sinon, payez vos taxes sans vous plaindre et continuez à manger vos Tim Bit!
Méfiez-vous, Écologix, des lectures faites sur Internet!
Les réponses ou solutions qu'on y trouve ne sont pas toujours exactes et vraies.
Seuls ceux qui recherchent UNE solution s'y réfère avec des à peu près comme les penseurs de la SEMER.
En tant que payeur de taxes concerné, mon plus grand mérite est de pouvoir dire ce que je pense en payant des taxes sans contrainte aucune, encore moins de la part de ceux qui profitent de cette usine en ne produisant rien.
Enfin! J'adore les Tim Bit qui me le rendent bien en étant toujours disponibles quand je les commande à juste prix. Malheureusement, je ne peux pas en dire autant de votre usine en panne de production et sans retour sur mon investissement.
En passant, gageons que même avec une fourniture suffisante de matières premières, votre machine à gaz ne saurait pas produire à un coup sûr et à un prix compétitif ce pour quoi il a été pensé.
Allez!
Bon gaz ou si vous voulez, bon vent.
40% Ville de Rivière-du-Loup
40% MRC de Rivière-du-Loup
20% Partenaire privé Terix-Envirogaz
Quel a été l'investissement inital et actuel du partenaire privé Terix_envirogaz ?