Un grand arboretum est créé à Notre-Dame-du-Portage
Le 27 juin dernier, la Municipalité de Notre-Dame-du-Portage a réalisé un arboretum patrimonial et comestible de 210 végétaux au cœur des sentiers pédestres du secteur du Chalet des sports grâce à l’aide d’Arbre-Évolution et de ses partenaires financiers.
Arbre-Évolution Coop de solidarité développe depuis 2014 un modèle novateur capable d’injecter facilement des fonds privés dans des projets de verdissement portés par les communautés. «Nous obtenons des contributions en provenance d’organismes et de PME qui veulent réduire leur empreinte carbone. On leur offre un service de compensation par des activités de reboisement social dans les collectivités», précise Simon Côté, coordonnateur général de la coopérative.
L’administration municipale avait soumis son initiative dans le cadre de l’appel de projets de l’hiver dernier. «Nous connaissions l’existence du Programme de reboisement social depuis quelque temps. On a saisi l’opportunité cette année et nous sommes très satisfaits de l’aménagement», explique Line Petitclerc, directrice générale de la municipalité de Notre-Dame-du-Portage.
La subvention du programme pour l’Arboretum du Portage provient en grande partie de la Rôtisserie St-Hubert de Rivière-du-Loup et de la Clinique dentaire Kamouraska qui ont injecté plus de 500 $ chacun. Quatre autres partenaires complètent le montant total de 1 500 $, soit le Rendez-vous de l’économie circulaire, le Marché de Noël de Terraterre solutions écologique, Create forest apparel et Semences du Portage. La Municipalité a investi un montant de 2 200 $ afin de bonifier l’aménagement notamment pour l’installation de protecteurs anti-cervidés.
«Nous soutenons le travail d’Arbre-Évolution puisque cela nous permet de réduire nos émissions de GES tout en appuyant des communautés dans leurs projets. L’environnement c’est l’affaire de tous», explique Charles Pomerleau, propriétaire de la Rôtisserie St-Hubert à Rivière-du-Loup. L'objectif de la rôtisserie est de compenser pour les émissions de GES de ses voitures de livraison. La croissance de 76 arbres est nécessaire pour compenser les 16 tonnes de CO2 émis annuellement.
«En plus de permettre la séquestration de CO2, l’aménagement vise à offrir un lieu d’observation des plus beaux spécimens d’arbres indigènes au Québec. Une trentaine d’arbustes aux fruits comestibles ont également été placés près d’une zone de repos», explique Mme Petitclerc qui se réjouit d’améliorer encore davantage l’expérience des usagers des sentiers pédestres de la municipalité.
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