Bilan des dossiers majeurs de Rivière-du-Loup en 2018
De grands dossiers de développement économique et social liés à la Ville de Rivière-du-Loup ont occupé l’actualité en 2018. La mairesse Sylvie Vignet dresse le bilan notamment à propos de l’implication de la Ville auprès de l’usine de biométhanisation, du Carrefour maritime et de la caserne incendie.
La Ville de Rivière-du-Loup est actionnaire à 40% de l’usine de biométhanisation gérée par la Société d’économie mixte d’énergie renouvelable (SÉMER) au Lieu d’enfouissement technique (LET) de Rivière-des-Vases, à Cacouna. La mise de fonds de la Ville, qui a été effectuée de 2009 à 2012, s’élève à 782 155$, sur un projet global d’une valeur de 27 M$. «La biométhanisation, c’est une solution que nous avons trouvée pour ne pas enfouir nos déchets au lieu d’enfouissement technique. En 2020, les villes sont dans l’obligation de trouver une voie de déviation pour les déchets organiques. Nous avons décidé de faire du biogaz. (L’usine) en produit déjà depuis trois ans et il est brulé», explique la mairesse de la Ville de Rivière-du-Loup, Sylvie Vignet.
Pour être rentable, l’usine doit être en mesure de comprimer ou encore de liquéfier le gaz qu’elle produit. C’est cette dernière étape qui n’est pas encore atteinte, et toujours en cours de développement. Mme Vignet confirme que cette réalité n’a pas d’impact sur le budget de la Ville, même si aucune vente de biogaz n’a encore été effectuée.
Elle affirme que lorsque le déficit de l’usine sera comblé, la Ville pourrait commencer à recevoir des dividendes en lien avec ses parts dans l’usine de biométhanisation. Dévier les matières organiques vers l’usine de biométhanisation permet d’allonger la durée de vie des cellules du LET qui est estimé à environ sept ans. La création d’une de ces cellules coute entre 3 et 4 M$. Mme Vignet souligne que si cette cellule dure plus longtemps, les citoyens débourseront moins d’argent pour enfouir leurs déchets.
«C’est tellement dans les orientations du développement durable et de limitation des gaz à effet de serre (…) Il faut encourager les citoyens à participer à la collecte des déchets organiques et à diminuer nos émissions de gaz à effet de serre (…) Plus le tonnage va entrer, plus l’usine sera rentable rapidement. Il faut que les citoyens commencent tout de suite à changer leurs manières de faire», ajoute-t-elle. Cette dernière souligne que la plateforme de compost ne permettait pas à la Ville d’avoir l’opportunité de tirer des revenus des matières organiques et représente des couts continuels. Au 31 décembre 2016, la SÉMER a présenté un déficit de 3,1 M$. Depuis, ses états financiers n’ont pas été dévoilés.
CARREFOUR MARITIME
Le dossier du Carrefour maritime est à son dernier tournant, selon Sylvie Vignet. «On a mis tout ce qu’il fallait d’efforts pour régler tous les points de ce dossier-là. On est prêt à partir demain matin, on y croit à ce projet (…) On est une Ville, on veut avoir un accueil qui nous représente. C’est un projet économique et touristique très important», explique la mairesse Sylvie Vignet. Le jumelage de tous les partenaires tels que la Société des traversiers du Québec, Duvetnor, Croisières AML, l’Office du tourisme et des congrès, de la Station exploratoire et de la Première Nation malécite de Viger en fait un projet singulier. Mme Vignet souligne que seulement le permis d’occupation du ministère des Transports autorisant la Ville de Rivière-du-Loup à mettre un bâtiment sur le quai reste à obtenir pour mettre en marche le projet. Sans ce permis, la Ville sera forcée à passer à autre chose. Aux dernières nouvelles, le dossier se trouvait sur le bureau du sous-ministre, d’après Sylvie Vignet.
CASERNE INCENDIE
La mairesse de Rivière-du-Loup rappelle que la rénovation ou la construction d’une caserne incendie représente des couts importants pour les citoyens. «Est-ce que c’est le bon prix pour avoir une caserne ? C’est ce qu’on va valider. Est-ce que la déménager et faire une caserne neuve couterait moins cher ? (…) Toutes les avenues vont être vérifiées. Si les soumissions sortent encore à 9 M$, on présentera le projet à la population et on verra», affirme Mme Vignet. Elle rappelle que le temps de réponse des pompiers est un élément extrêmement important à conserver puisque des vies sont en jeu. «S’il faut payer plus cher pour avoir quelque chose de central et que le temps de réponse est conservé, je crois que les citoyens vont comprendre ça. L’objectif est de s’assurer qu’on a regardé toutes les possibilités.
La subvention gouvernementale maximale pour ce projet est de 3 250 000$, pour un projet de 5 M$. Tout excédent est aux frais des contribuables, affirme Mme Vignet. Pour obtenir une augmentation de la subvention, la population desservie par le Service incendie devrait être de 25 000 personnes. La Cour municipale et la Sûreté du Québec entrent dans la discussion également dans ce projet.
Parmi les autres dossiers majeurs, notons aussi la réfection complète de la côte St-Pierre, ainsi que la construction et l’ouverture du Centre de curling.
2 commentaires
Le directeur du service incendie ne vous avait-il pas informé de ce risque?
Je crois qu’il ne vous dis pas toute la vérité.
Allez donc voir l’article publié le 31 décembre sur le bilan du service incendie pour l’année 2018 et vous comprendrez que ce monsieur ne dis pas la vérité.
Il y a des commentaires qui mérite toute votre attention.
L’usine ne fonctionne pas a cause de plusieurs choses et se n’est pas la faute des citoyens,,, du moins pour l’instant!!