Pas de mise en tutelle à Témiscouata-sur-le-Lac
Sans grande surprise, le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMOT) ne donnera pas suite à la demande de mise en tutelle de la Municipalité de Témiscouata-sur-le-Lac présentée par un groupe de citoyens le 14 janvier dernier à Rimouski.
Dans un échange de courriels, le ministère précise que «la mise en tutelle d’une municipalité est une situation de dernier recours lorsqu’une municipalité présente des problèmes majeurs dans le fonctionnement interne de son conseil municipal, par exemple, si les décisions nécessaires à l’administration de la municipalité ne sont pas prises», ce qui n’est pas le cas actuellement.
Rappelons d’ailleurs, à titre informatif, que la mise en tutelle d’une municipalité est réalisée par l’adoption d’un décret par le gouvernement.
COLLABORATION
Les élus de Témicouata-sur-le-Lac et des employés du MAMOT travaillent en collaboration depuis plusieurs mois déjà. Les démarches effectuées par le ministère à Témiscouata-sur-le-Lac sont actuellement un accompagnement habituel, lequel cadre dans la mission régulière du ministère envers les municipalités du Québec.
«Les actions du ministère concernent notamment des réponses à des demandes d’information de la part de la municipalité et la transmission d’informations juridiques à celle-ci. Le ministère assure une veille régulière de la situation», ajoute le relationniste Pierre-Luc Lévesque.
Le 14 janvier, un groupe de citoyens, dont la majorité provenait du quartier Notre-Dame-du-Lac avait fait le voyage jusqu’à Rimouski afin de réclamer la mise en tutelle de Témiscouata-sur-le-Lac, devant les bureaux régionaux du MAMOT. Il y avait là une ultime action dans leur combat contre le conseil municipal et les décisions d’aller de l’avant avec le projet d’un seul aréna (Cabano) et celui du prolongement de la conduite d’eau potable reliant les deux quartiers.
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