Rivière-du-Loup mettra les pendules à l’heure concernant la SÉMER
En raison des «allégations» formulées à l’endroit de la SÉMER, la mairesse de la Ville de Rivière-du-Loup Sylvie Vignet a annoncé le 25 février qu’une conférence de presse sera tenue le 19 mars pour faire le point concernant notamment l’usine de biométhanisation.
Cette décision a été prise conjointement avec le président de la SÉMER et préfet de la MRC de Rivière-du-Loup, Michel Lagacé. Cette activité de presse réunira tous les participants et intervenants impliqués dans ce projet. Il s’agira d’une mise à jour et d’un état de la situation complet, selon Mme Vignet. La conférence de presse sera diffusée sur le web en direct, et en différé également. Les citoyens qui auraient des questions sont d’ailleurs invités à les acheminer à la Ville de Rivière-du-Loup.
«La semaine dernière, nous avons eu une présentation pour les élus de la Ville de Rivière-du-Loup, puisque nous en sommes actionnaires à 40% (…) Nous avons pris cette décision parce que je pense qu’on est dû pour une bonne explication de la situation», explique Sylvie Vignet. Cette dernière se montre toujours confiance et positive concernant le projet de l’usine de biométhanisation. «Ce n’est pas parce que la première goutte n’arrive pas, c’est à cause de tous les commentaires qu’on entend à propos de la SÉMER. Ça peut décourager des citoyens à participer à la collecte. C’est une loi, il faut qu’on le fasse (…) Il faut que les gens aient des réponses à leurs questions. Moins on répond, plus ça crée des doutes et ce n’est pas bon», ajoute-t-elle.
Sylvie Vignet précise que l’usine fonctionne quant à son objectif premier, qui est d’éviter aux déchets putrescibles de prendre le chemin du site d’enfouissement. La Politique québécoise de gestion des matières résiduelles du gouvernement du Québec vise un bannissement de l’enfouissement des matières organiques putrescibles au Québec en 2020. Le contrat de construction de l’usine de biométhanisation de Rivière-du-Loup, s’élevant à environ 24,8 M$ a été confié à Terix-Envirogaz, en 2014. La MRC et la Ville de Rivière-du-Loup sont également partenaires de ce projet.
8 commentaires
L'erreur de communication a été en bonne partie de trop focusser sur le GNL alors que ce n'est qu'un sous-produit de toute l'entreprise de collecte des matières putrescibles
Austere Ite, il n'y a actuellement aucun impact du déficit annuel de la SÉMER qui se répercute sur votre compte de taxes. Lors de l'adoption du dernier budget de la Ville, le trésorier de la Ville a été catégorique à ce sujet. Il a même réussi à en convaincre Daniel St-Pierre, ce qui est un exploit en soi!
Avis à tous les environnementalistes!! Ne vous caressez pas le visage avec le beau composte qui sort de l’usine car parfois l’usine accueille du caca dès fosse septique de la ville de Québec.
Toutefois, ne vous faites pas d'illusion, il n'y a absolument aucun autre procédé qui permet aux municipalités de traiter les matières residuelles organiques sans frais. Les plateformes de compostage, l'alternative à la biométhanisation, coûtent de l'argent à opérer et ne rapportent à peu près rien. Gérer les "déchets" c'est rarement sinon jamais payant!