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L’année forte en émotion de Maxime Blanchette-Joncas

durée 2 janvier 2020 | 06h55
  • Marc-Antoine Paquin
    Par Marc-Antoine Paquin

    Journaliste

    Obtenir un diplôme universitaire et être élu au titre de député. Plusieurs personnes intéressées par la chose politique se réjouiront d’accomplir cela au cours d’une vie. D’autres le souhaiteront ardemment sans avoir la chance d’y arriver. Or, c’est exactement ce que Maxime Blanchette-Joncas a réalisé, et plus encore, en moins de 6 mois. 

    L’année 2019 aura certainement été celle de plusieurs bouleversements dans la vie du nouveau député de Rimouski-Neigette-Témiscouata-Les Basques. Une année d’adaptation, également, où les choses ont déboulé à toute vitesse.

    «C’est vrai que tout est allé très vite, surtout après l’élection, a-t-il partagé au cours d’une généreuse entrevue avant le congé des Fêtes. Depuis quelques semaines, c’est du 7 jours sur 7. Les quelques jours de repos feront donc le plus grand bien pour recharger les batteries, mais j’adore ce que je fais.»

    En avril, Maxime Blanchette-Joncas mettait la main sur un diplôme de l’Université du Québec à Rimouski (UQAR) en administration des affaires. Intéressé par la politique municipale, il était enthousiaste à l’idée de rejoindre l’équipe de la Municipalité de L’Isle-Verte. Il y a finalement été directeur-général adjoint que quelques mois, alors qu’un autre défi de taille s’est présenté à lui: l’élection fédérale. 

    «J’ai toujours voulu faire de la politique, mais on ne sait jamais à quel moment. Se lancer dans une campagne, ce n’est pas vraiment quelque chose qu’on marque sur le calendrier, image-t-il en riant. Ça allait bien à L’Isle-Verte, mais quand on m’a approché pour savoir si j’étais intéressé à faire le saut, j’y ai réfléchi sérieusement. J’en ai parlé avec mon employeur et mes proches, puis j’ai rencontré le chef Yves-François Blanchet au début du mois d’aout.»

    Rapidement, le jeune homme qui avait été impliqué en politique par le passé est tombé dans l’action. Son investiture a été confirmée le 8 septembre, alors que la campagne a été officiellement lancée trois jours plus tard. Ses efforts au cours des semaines suivantes auront porté fruit, si bien que la confiance des électeurs lui a été accordée.

    Depuis, qualifier le rythme d’effréné est sans doute un euphémisme. Comme nouveau député, tout était à faire. «C’était beaucoup de gestion. Aménager les locaux, recruter une équipe, coordonner le transfert des dossiers avec l’accord des citoyens et lire! Il y a eu beaucoup de lecture pour être au fait des dossiers régionaux», témoigne-t-il.  

    Puis, il y a eu la rentrée parlementaire, au début décembre. À Ottawa, Maxime Blanchette-Joncas n’a d’ailleurs pas pris beaucoup de temps avant de trouver ses aises et de casser la glace. Dès le début de la session, il a profité d’une intervention en réaction au Discours du Trône pour défendre l’importance des régions et souligner les enjeux bas-laurentiens. 

    «En seulement deux semaines, le Bloc Québécois a été très actif. Le Parti a par exemple offert son soutien inconditionnel au mouvement qui réclame une importante bonification de l'assurance-emploi pour cause de maladie. Nous avons ainsi obtenu une rencontre entre la chef de file de ce mouvement, la Louperivoise Marie-Hélène Dubé, et le premier ministre Justin Trudeau», a-t-il rappelé. 

    En 2020, Maxime Blanchette-Joncas ne compte pas lever le pied de l’accélérateur. Les dossiers de l’assurance-emploi et de la gestion de l’offre continueront de faire partie de ses priorités. Il ajoute qu’il cherchera activement les leviers pour desservir l’ensemble de la région en téléphonie cellulaire et Internet haute vitesse, particulièrement le Témiscouata et Les Basques, et il reprendra à son compte les démarches de son prédecesseur, Guy Caron, pour que cesse l’iniquité fiscale qui touche les gens lorsqu’ils veulent vendre leur entreprise à un membre de leur famille.

     

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