Micheline Lanctôt : laisser son empreinte au Bas-Saint-Laurent
Établie dans la région depuis une vingtaine d’années, l’actrice, réalisatrice et scénariste bien connue du public québécois Micheline Lanctôt s’implique depuis 2016 en tant que marraine du parc Croc-Nature, un projet de la Brigade verte de Saint-Simon-de-Rimouski. Par cet engagement, elle souhaite laisser son empreinte au Bas-Saint-Laurent en s’associant à cette initiative de développement citoyenne et intergénérationnelle unique.
«C’était une occasion rêvée pour laisser ma patte dans le coin en m’associant à ce parc que je trouvais vraiment formidable. Quand je l’ai visité et qu’on m’a fait voir tout ce qui avait été réalisé, j’étais extrêmement impressionnée du travail de la Brigade verte», confie Micheline Lanctôt. Le projet, porté par un collectif de citoyens que la municipalité épaule, est qualifié d’extraordinaire par la réalisatrice. La motivation, l’activisme, le ton convaincant et la qualité des idées présentés par la Brigade verte ont tôt fait de la faire flancher.
Comme la personnalité québécoise a le parc très à cœur, prêter son nom à cette initiative sans s’impliquer était pour elle impensable. Les quelques fois où elle s’y est rendue ont coïncidé avec des débuts de projets ou des rencontres importantes. «C’est une façon pour moi d’être plus proche des gens de la place. J’aimerais beaucoup venir plus longtemps et plus souvent, mais comme je travaille toujours l’été c’est difficile, donc, dès que j’ai une chance, je prends la route pour Saint-Simon», raconte-t-elle.
PARC CROC-NATURE
Avec les années, le parc intergénérationnel Croc-nature de Saint-Simon-de-Rimouski s’est développé. Des modules de jeux ont été érigés, de même que des bancs, un terrain de pétanque, des sentiers de randonnée, un pavillon, des sculptures, des nichoirs, des tables de piquenique, des bacs et des plates-bandes, pour plaire à un large éventail de personnes. Le caractère unique de l'endroit tient non seulement dans son aspect vert, mais aussi dans son côté nourricier.
Cet ancien terrain vague compte maintenant une cinquantaine d’arbres fruitiers ou à noix ainsi qu’environ 1 000 végétaux comestibles. Les fruits et légumes ne trouvant pas preneurs sont transformés dans la cuisine communautaire. Le projet d'aménagement mis en branle cette année au parc est la création d’un étang champêtre.
La marraine du parc Micheline Lanctôt croit que ce projet est un succès. Son avis est partagé par son conjoint paysagiste, jardinier et maraicher de son métier. «Lui aussi était très impressionné. Le plan derrière le projet a été extrêmement bien pensé et conçu», s’exclame Micheline Lanctôt. D’après elle, les gens devraient s’inspirer de cette réalisation et en profiter pour embellir leur municipalité.
Un film sera réalisé par la compagnie Triango de Rimouski sur ce parc et le travail de son jardinier, une bonne nouvelle selon Mme Lanctôt, qui a déjà hâte de voir le résultat. «Le parc doit être vu, il faut qu’on en parle, c’est une réussite exceptionnelle pour un aussi petit village qui a toutes les misères du monde en publicité. Il se situe près de Trois-Pistoles où toute l’activité se concentre, puis se positionne aussi près du Bic, qui compte aussi un immense parc.»
DES LIENS AVEC LA RÉGION
L’actrice, notamment connue pour son rôle d’Élise Beaupré dans la série Unité 9, partage des liens depuis longtemps avec le Bas-Saint-Laurent puisque son oncle possédait une maison à Notre-Dame-du-Portage. Cependant, elle est réellement tombée en amour avec la région lorsqu’au terme de la découverte du Québec par son beau-fils français, elle a visité Trois-Pistoles. Micheline Lanctôt a donc entrepris de chercher, avec son mari, un chalet qu’ils pourraient acquérir. De cette façon, ils ont trouvé une habitation à Saint-Simon-sur-Mer. Entretemps, la réalisatrice a appris qu’une de ses grand-mères détenait des origines à Rivière-Ouelle. «J’ai cette région-là très à cœur […] J’aime beaucoup les gens. Ils sont accueillants, sympathiques, chaleureux. Et bien sûr le fleuve s'y trouve toujours aussi spectaculaire», conclut Micheline Lanctôt.
1 commentaires