Pascal Rousseau quitte le Service de sécurité incendie de Trois-Pistoles
Après 27 ans de loyaux services et 17 ans comme directeur de la caserne 51, Pascal Rousseau accroche son casque. À la fin novembre, il quittera le Service de sécurité incendie de Trois-Pistoles pour voguer sous d'autres cieux.
Selon nos informations, M. Rousseau a remis sa démission le 19 octobre dernier. «Ç’a été surprenant, on ne s’y attendait pas. Pascal était seul aux commandes depuis un an, le chef aux opérations avait quitté, avec en plus la COVID-19 et tout ce que ça amène. Sa situation était très exigeante», confie le maire de Trois-Pistoles, Jean-Pierre Rioux.
Son départ, soutient le maire Rioux, n’est donc pas lié à une mésentente avec la mairie. «Au contraire ! On lui a dit, on l’a invité à revenir, tant qu’un remplaçant n’est pas trouvé, sa place est là.» La Ville mettra donc à profit le service de recherches de candidats de l’Union des municipalités du Québec (UMQ) afin de pourvoir le poste de directeur et de chef aux opérations.
Malgré une forte personnalité, Pascal Rousseau était apprécié par ses pairs. Pensons seulement à la tragédie de L'Isle-Verte en 2014, où le chef pompier s’était vu confier les opérations sur le terrain en zone rouge. «Pascal était notre personne-clé sur le terrain. Il a fait tout un travail, un travail énorme», avait alors souligné le capitaine Simon Desjardins, aujourd'hui à l'emploi du Service de sécurité incendie de Rimouski.
Humble, le directeur sortant n’a pas voulu s’étendre sur ses réalisations. Toutefois, il retient la refonte du Service de sécurité incendie de Trois-Pistoles. «Je suis fier de toute ma carrière, mais quand on m'a confié la caserne, il n’y avait que quatre ou six pompiers, d’avoir remis le service sur ses pieds, oui j’en suis fier, parce que c’est toute la communauté qui en bénéficie», a commenté M. Rousseau.
Jean-Pierre Rioux abonde dans le même sens. «Tout était à faire. Notre directeur avait demandé une sabbatique pour aller à Rivière-du-Loup, on faisait face à une poursuite, les effectifs étaient démobilisés et l’équipement désuet. Pascal qui était simple pompier nous a fait une offre que le conseil a entérinée. Aujourd’hui, notre caserne est moderne, notre équipement à point et nous sommes une des rares municipalités du territoire avec un schéma de couverture de risques en place et efficace. Nous sommes fiers du travail qui a été fait.»
Quant à son avenir, le principal intéressé n'a pas souhaité développer, mentionnant seulement que deux belles semaines de vacances l'attendaient.
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