Regroupement des services incendie de quatre municipalités des Basques
Après plus de sept ans et deux tentatives infructueuses d'un projet de regroupement stratégique des forces incendie de la MRC des Basques, quatre municipalités ont finalement choisi d'aller de l'avant. Saint-Simon, Trois-Pistoles, Notre-Dame-des-Neiges et Saint-Éloi ont regroupé leurs services incendie depuis le 1er janvier dernier.
Déjà en 2013, la Ville de Trois-Pistoles explorait différentes avenues quant à la régionalisation des services incendie. En 2015, alors que cette même généralisation des services se trouvait au cœur de l’actualité avec la présentation du rapport du coroner feu Cyrille Delâge, Trois-Pistoles mettait un terme à son processus de réflexion. Jean-Pierre Rioux, affirmait alors que la caserne 51 était «un joyau» qu’il n’entendait pas partager à rabais. Cinq ans plus tard, il ne peut que se réjouir de la nouvelle entente.
«Le fardeau reposait alors sur les Pistolois, c'est fini ça. On avait bien des ententes, mais c'était des ententes de comptoir, ça ne couvrait pas nos frais, pas du tout. Cette fois, on s'est assis avec eux et on a mis en commun nos forces et c'est équitable pour toutes les parties. Avant, on voulait nos services, mais on ne voulait pas payer.»
Le regroupement des services incendie permet donc de respecter les exigences du gouvernement du Québec, notamment en ce qui a trait au schéma de couverture de risques, tout en se dotant d'une meilleure force de frappe en intervention.
«Nous serons plus efficients, et en plus, c'est très important aussi, il y aura une planification de tous les équipements et des installations des municipalités partenaires pour planifier les achats et c’est l’ensemble des organisations qui vont en assumer les couts selon les populations.»
L'entente entre les municipalités entrait donc en vigueur le jour de l'An et est d'une durée de cinq ans avec une porte de sortie après la première année. Le maire de Trois-Pistoles, Jean-Pierre Rioux n'exclut pas que d'autres municipalités puissent se joindre au regroupement.
«Ce n'est pas un mariage forcé, après un an, si une municipalité est malheureuse ou n'y trouve pas son compte, elle peut quitter. En même temps, si une autre municipalité souhaite se joindre au regroupement, nous sommes ouverts à l'accueillir et elle pourra le faire au terme de cette première année.»
La municipalité de Saint-Jean-de-Dieu a refusé de joindre au regroupement et aux dires de M. Rioux, la municipalité de Saint-Mathieu-de-Rioux n'a jamais répondu à l'invitation.
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