Mères au front Témiscouata : se battre pour protéger l’avenir des enfants
Mères au front est un mouvement pancanadien qui rassemble plus de 5000 mères et grands-mères propulsées par le désir profond d’agir pour protéger l’avenir des enfants et la vie sur terre face à l’urgence climatique. Depuis le mois dernier, Nathalie Préfontaine a décidé de prendre les devants au KRTB en créant Mères au front Témiscouata, constatant la présence de peu de regroupements environnementaux dans la région.
Les objectifs de ce mouvement s’étendent de l’adoption d’une loi climat et d’un plan d’action cohérent jusqu’à l’adoption de mesures d’adaptation et de résilience pour prévenir les impacts des changements climatiques. Les membres de Mères au front partout au Québec appliquent plusieurs stratégies de pression sur les députés et aux représentants politiques afin d’accélérer le processus de mise en œuvre de mesures concrètes pour l’environnement.
Mères au front offre du support pour celles qui voudraient créer des groupes d’action régionaux, et c’est d’ailleurs ce qui a poussé Nathalie Préfontaine à foncer droit devant en initiant le mouvement au Témiscouata il y a un mois.
À l’occasion du premier anniversaire de Mères au front, des membres en provenance de plusieurs régions ont fait parvenir des lettres ouvertes à de nombreux médias locaux afin d’offrir de la visibilité au regroupement et faire du bruit à travers le Québec. «Nous avons besoin d’une vraie loi climat. Une loi contraignante qui nous obligera à atteindre les cibles établies par la science. Une loi rigoureuse assortie d’un budget carbone, de règles de reddition de compte tous les cinq ans, de transparence et d’imputabilité», pouvait-on lire dans le cri du cœur des Mères au front Témiscouata.
Nathalie Préfontaine soutient que les plus grands changements vont au-delà d’une prise de conscience individuelle. «Les mentalités des gens, ça peut changer rapidement. Individuellement, de plus en plus de gens comprennent et font attention. Mais on est rendu à une étape plus haute que ça. On a beau avoir la bonne volonté des gens, mais sans volonté politique, on ne pourra pas y arriver.»
SONNER LA CLOCHE
L’instigatrice du mouvement dans la région a entre autres effleuré certaines mesures pouvant être apportées afin de réduire l’empreinte écologique des entreprises. «Il faudrait qu’il y ait le principe de pollueur-payeur ici. Si tu décides de polluer, il y a des répercussions sur l’environnement et tu devrais payer ailleurs au niveau environnemental pour compenser», a-t-elle proposé.
Contrairement à ce que le nom du mouvement puisse vouloir sous-entendre, Mères au front est ouvert à des pères, des frères, des adolescents ou tous ceux qui se sentent concernés par l’urgence climatique dans laquelle se trouve notre planète.
Au cours des prochains mois, les Mères au front Témiscouata comptent prendre davantage de place dans les événements communautaires afin d’informer la population et de la sensibiliser quant aux changements climatiques. Nathalie Préfontaine invite les gens intéressés à visiter sa page Facebook pour appuyer ce mouvement qui prend graduellement de l’ampleur au sein de la région.
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