Un homme ramasse 57 masques jetables lors d'une marche à Rivière-du-Loup
Avec la pandémie, un nombre considérable de déchets tels que les masques jetables s’accumulent dans l’environnement. Pour le Louperivois Jean de Lorimier, il est plus qu’important de faire sa part en contribuant à leur ramassage. Le 31 octobre dernier, il en a ramassé 57.
Bien qu’il s’agisse de son record quotidien jusqu’à présent, M. de Lorimier affirme avoir ramassé plus de 1000 masques par terre, lors de la saison estivale.
Équipé de gants, d’un sac et d’une pince de ramassage à longue manche, il se dit fier de faire, quoique petite selon lui, sa part pour l’environnement. «C’est un bel exercice et c’est le fun. […] Ça me tient actif», souligne M. de Lorimier.
Pratiquement tous les jours depuis le début de l’été, le citoyen effectue sa marche quotidienne et contribue au nettoyage de sa ville. En moyenne, il arrive à ramasser un minimum de 20 à 25 masques jetables.
Jean de Lorimier effectue presque toujours le même trajet, une marche estimée à près de 4,5 km. «Ce que je fais, c’est que je monte la rue Saint-Pierre jusqu’à la rue Saint-Henri. Je me dirige ensuite vers le boulevard Armand-Thériault et je descends à peu près sur le boulevard de l'Hôtel-de-Ville. Je reviens ensuite sur la rue Saint-Pierre puis je retourne chez moi. Je fais aussi parfois un tour sur la rue Lafontaine», explique ce dernier.
D’après M. de Lorimier, l’un des coins les plus inquiétants reste celui de l’École secondaire de Rivière-du-Loup. «Le plus gros paquet [de masques] que j’ai ramassé, c’est dans le coin de la polyvalente. Ça faisait un bout de temps que je n’avais pas passé dans ce coin et là, je n’en revenais pas», mentionne-t-il.
Avec un peu de sensibilisation, Jean de Lorimier est convaincu de voir apparaître une différence quant au nombre de masques jetables dans les rues et sur les terrains publics de la ville.
«Ce serait peut-être une bonne idée si les gens, les étudiants, leurs parents ou les éducateurs prenaient conscience de la situation. Ce n’est pas long de mettre ça dans une poubelle, encore faut-il qu’il y en ait une. Dans le coin de la polyvalente, par exemple, il n’y en a pas», exprime M. de Lorimier.
Le citoyen estime que l’utilisation des masques lavables, préférablement à celle des masques jetables, devrait être considérée. Il encourage également la population à s’activer comme lui et à contribuer à la propreté de la ville. «Ceux qui marchent régulièrement, et bien ce serait facile pour eux de faire ça», souligne M. de Lorimier. «Moi je fais mon coin à moi, mais il y a plein d’autres quartiers à Rivière-du-Loup.»
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