Un don de 50 paires de bottes pour des enfants dans le besoin
Deux hommes d’affaires de la région, soit Pierre Dubillard, propriétaire des restaurants McDonalds du KRTB et Martin Girard, propriétaire de Cubik chaussures, se sont unis le 1er novembre dernier afin de remettre 50 paires de bottes au programme Tournesol du CLSC. Grâce à leur générosité, ce sont plusieurs enfants de la région qui seront adéquatement chaussés pour l’hiver à venir.
Il s’agit d’une 2e édition de l’événement. En 2017, 14 paires de bottes avaient été remises aux familles dans le besoin. Cette année, plus de 50 paires ont été distribuées. Un bon début, selon Pierre Dubillard, qui souhaite en remettre davantage dans les prochaines années. «Mon objectif c’est de le faire à chaque année, d’en faire un événement et d’essayer dans le futur de passer à peut-être 100 ou 150 bottes, de grossir le volume», exprime ce dernier. Les deux hommes se disent également ouverts à ajouter d’autres accessoires d’hiver et d’autres collaborateurs à leur projet, dans le futur.
Le programme Tournesol du CLSC de la région vise à offrir un soutien préventif aux familles ayant des enfants susceptibles de présenter des retards de développement, nécessitant une stimulation précoce ou même, une préparation à l’école.
L’idée de remettre des paires de bottes aux enfants défavorisés vient principalement de Pierre Dubillard. Originaire de Trois-Rivières, ce dernier faisait partie du Club Richelieu, qui ramassait des fonds pour donner des bottes convenables aux jeunes dans le besoin. À son arrivé à Rivière-du-Loup, il y a cinq ans, Pierre Dubillard a décidé d’instaurer le projet dans la région. Pour lui, il était évident de demander de l’aide à son ami de longue date, Martin Girard, qui a tout de suite embarqué dans le projet.
La volonté d’aider et de donner au suivant sont des valeurs bien ancrées chez les deux hommes. «Je viens d’une famille défavorisée. On a eu accès au vestiaire, un endroit situé dans le sous-sol de l’église, où il était possible d’avoir accès à des vêtements et des bottes usagées. Je l’ai vécu moi-même étant jeune, donc, pour moi aujourd’hui, c’est primordial de redonner au suivant. C’est pourquoi je redonne aussi beaucoup à travers différents organismes. Je sais c’est quoi ne pas avoir de bonnes bottes l’hiver, ou de bons vêtements», explique Pierre Dubillard.
«On a tous vécu des situations difficiles dans nos vies personnelles et ça nous permet de redonner au suivant, de donner à des gens qui en ont de besoin, qui sont peut-être essoufflés par les évènements des derniers mois, bien entendu, avec les pertes d’emplois et tout ça. Juste le fait d’aider, ça nous fait plaisir. C’est gratifiant», souligne Martin Girard.
«Malheureusement, ce ne sont pas tous les enfants qui ont la chance d’avoir des bottes chaudes en hiver. Ceux qui en ont sont parfois en mauvais état, de la mauvaise pointure. On a la chance de pouvoir enlever un certain tracas aux familles qui sont plus défavorisées», conclut Pierre Dubillard.
3 commentaires
C'est quelque chose d'essentiel et nos hivers sont rudes ce n'est pas un luxe!
Mais cette nécessité génère beaucoup d'angoisse quand les revenus ne changent pas avec les saisons.
Encore CHAPEAU!