La Première Nation Wolastoqiyik Wahsipekuk souligne la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation
En cette Journée nationale de la vérité et de la réconciliation, la Première Nation Wolastoqiyik Wahsipekuk souhaite honorer la mémoire des enfants disparus, des survivants des pensionnats et de leurs descendants, pour que plus jamais l’histoire ne se reproduise.
Les enfants sont l’une des grandes richesses des communautés de la Première Nation. Ils en sont l’avenir. Le fait d’apprendre que pendant plus de cent ans leurs droits fondamentaux ont été ignorés a réveillé une douleur profonde chez les Wolastoqey.
Lors de l’établissement des pensionnats autochtones, les actions de l’État et du clergé avaient déjà entrainé la perte de la réserve de Viger. Cette dispersion forcée de la communauté fut lourde d’impacts et les membres doivent aujourd’hui se battre pour arriver à faire vivre leur culture et leur langue.
Face à la douleur engendrée par l’histoire, les peuples autochtones ne peuvent qu’être solidaires les uns envers les autres et cette journée du 30 septembre est l’occasion d’unir leurs voix pour progresser sur le chemin de la guérison.
Wiciw nsistalomonuk naka nsiwehsonuk toleyak psiw Skicinuwihkul wesikawsultitit ‘ci residential ihtolokehkitimok. Psi te wasis okimqosu.
«Cette journée est une occasion pour les membres de notre communauté de se recueillir et de faire acte de mémoire afin de trouver les voies de la guérison», a commenté Shirley Kennedy,
Cheffe conseillère responsable de la culture à la Première Nation Wolastoqiyik Wahsipekuk.
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