La cloche de la chapelle Notre-Dame-de-Lorette sera protégée
Le ministre de la Culture et des Communications, Mathieu Lacombe, a signé un avis d’intention de classement pour la cloche de la chapelle Notre-Dame-de-Lorette, aussi appelée cloche du Fort-Lorette ce 3 février. Cette dernière se trouve dans la collection des Carillons touristiques de Rivière-du-Loup, propriété de la famille Bastille.
M. Lacombe reconnaît que «ce bien patrimonial constitue un trésor national et il s'assure de le protéger au bénéfice des générations futures.» Info Dimanche avait rapporté, en janvier dernier, que cette cloche suscitait de l’intérêt pour de nombreuses personnes impliquées dans le milieu du patrimoine montréalais.
D’après les informations du ministère de la Culture et des Communications, la cloche de la chapelle Notre-Dame-de-Lorette aurait été fabriquée en 1732 par la famille Le Moyne, une dynastie de fondeurs établie à Brest, en France, qui a produit nombre de cloches entre le XVIIe et le XIXe siècle. Elle est l'un des derniers vestiges de la chapelle Notre-Dame-de-Lorette, un lieu de culte construit vers 1700 pour servir la mission autochtone des Sulpiciens de Sault-au-Récollet.
«Elle fait inévitablement partie de notre héritage culturel collectif et elle doit être protégée. En signant cet avis d'intention de classement, je franchis une étape importante en vue d'attribuer un statut légal à ce bien patrimonial exceptionnel», a commenté le ministre de la Culture et des Communications, Mathieu Lacombe, par l’intermédiaire d’un communiqué de presse.
À la suite de la transmission d’un avis d’intention de classement, toute personne intéressée a 60 jours pour faire des représentations auprès du Conseil du patrimoine culturel du Québec. Par la suite, le ministre demande l’avis du Conseil du patrimoine culturel du Québec. S’il décide de finalement procéder au classement, le ministre signe un avis de classement. Il peut être signé dans un délai de 90 jours à 1 an après la transmission de l'avis d'intention. Le bien patrimonial classé est ensuite inscrit au Registre du patrimoine culturel.
Le directeur général de l’entreprise J.M. Bastille, Pierre Luc Bastille, indique qu’il est en attente de la visite du ministère de la Culture et des Communications pendant l’été puisque le site n’est pas facilement accessible en hiver.
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