Des voleurs à la bleuetière Les Verdures de L’Isle
Victimes de vols perpétuels à leur nouvelle bleuetière située à Notre-Dame-des-Neiges, les propriétaires de Les Verdures de L'Isle René Cimon et Amélie Marceau doivent employer les grands moyens. Après avoir ajouté des barrières aux entrées, soit une dépense de 5 000 $, ils s’équiperont d’un système de caméras, engendrant des frais de 1 000 $. Pour M. Cimon, en venir à ces moyens, «c’est déprimant».
Il se désole d’avoir dû en venir à ces solutions. «Si les gens étaient honnêtes, on n’aurait pas eu besoin de dépenser», soutient M. Cimon. Le couple doit débourser des couts supplémentaires imprévus pour assurer leurs revenus qui seront moindres en raison des vols en plus de devoir rentabiliser leur investissement. La pression financière se fait davantage sentir, en plus que la bleuetière est en plein virage biologique.
«Quand il y a une grande superficie d’une production, il faut se dire que c’est un agriculteur qui a fait les efforts pour mettre ça en place pour nourrir le monde, puis pour gagner sa vie en même temps», explique-t-il. Il souhaite rappeler que même si son entreprise permet l’autocueillette, elle ne l’est que pendant les heures d’ouverture et n’est pas sans couts.
Les propriétaires, qui ont acquis la bleuetière à l’automne 2022, espèrent que leurs solutions décourageront les malfaiteurs de recommencer ou à d’autres d’aller cueillir des bleuets. «Le vol c’est criminel», lance M. Cimon. Ces derniers ont été surpris par le couple lui-même et par des amis agriculteurs voisins.
Depuis que M. Cimon et Mme Marceau se font voler ses petits fruits, ils sont en contact avec la Sûreté du Québec. Des policiers les ont informés sur les démarches à suivre et seront prêts à intervenir en cas de besoins, souligne René Cimon.
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