Le centre récréatif PGR et l’aréna Cascades de Témiscouata-sur-le-Lac n’ont pas atteint les revenus espérés
Les deux plus récentes infrastructures majeures de Témiscouata-sur-le-Lac, le centre récréatif PGR et l’aréna Cascades, n’ont pas atteint les revenus espérés par le conseil en 2023. Les estimations ont été surévaluées d’environ 157 000 $.
«Quand on ouvre une nouvelle infrastructure, surtout au niveau du centre récréatif, on était un peu dans l’inconnu», a expliqué le maire de la ville, Denis Blais. La location de salles, de jeux d’eau, d’un parc d’amusement, d’un gymnase, entre autres, a dû faire partie de leurs réflexions. Les élus ont donc dû établir un budget dans zone d’ombre et anticiper des revenus.
Du côté de l’aréna, les conseillers étaient en terrain connu. Ils ont pu réitérer une entente avec le Centre de service scolaire du Fleuve-et-des-Lacs pour des heures de patinoire du lundi au vendredi.
Les locations de fin de semaine ont, cependant, été plus ardues à remplir. «C’est sûr qu’on entre en compétition avec les arénas de Dégelis, de Rivière-Bleue et même Saint-Cyprien, a souligné M. Blais. Des revenus avaient donc été prévus, mais n’ont pas été touchés, puisque des organisations se sont tournées vers d’autres installations sur le territoire de la MRC du Témiscouata. «C’est sûr qu’en ayant une installation flambant neuve, nos couts de location ont augmenté en conséquence», a partagé le maire.
RÉAJUSTEMENTS
Des réajustements ont donc été pensés pour l’année 2024 pour les deux installations. Au niveau de la main-d’œuvre, l’effectif sera réduit. Les élus souhaitent aussi faire des démarches publicitaires pour toucher des revenus supplémentaires au niveau de salles au centre récréatif PGR.
Les attentes budgétaires des infrastructures ont donc été revues à la baisse de 157 000 $. En 2023, la Ville avait budgété des revenus de 585 000 $. Cette année, elle a prévu des revenus de 428 000 $. «On a été quand même prudents au niveau des revenus additionnels parce qu’il ne faut pas exagérer non plus, a soulevé Denis Blais. […] La première année de vécu nous donne des données précises, donc nous ajustons en conséquence». Notons qu’annuellement, les deux installations coutent 300 000 $ à opérer.
Dans sa première année de roulement, le centre récréatif PGR a accueilli 17 000 visiteurs, donnée qui a été contestée lors de la séance du conseil présentant le budget en décembre dernier. Le maire avait alors répondu qu’il avait confiance en son personnel et que les élus avaient partagé en toute transparence leur insatisfaction par rapport aux performances du centre des loisirs.
Dans la prochaine année, M. Blais espère augmenter les locations des salles au centre récréatif PGR. Il aimerait aussi développer un créneau pour les fêtes d’enfants clé en main pour les familles.
L’élu croit que la station de lavage qui prendra place à proximité de l’infrastructure cet été amènera son lot de touristes qui découvriront le centre. «On mise sur le bouche-à-oreille aussi», a-t-il confié.
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