Lutte contre l'insécurité et le gaspillage alimentaires : 52 500 $ pour la réalisation d'un projet dans le Bas-Saint-Laurent
La députée de Rivière-du-Loup - Témiscouata, Amélie Dionne, se réjouit de l'appui financier de 52 500 $ accordé au Carrefour d'initiatives populaires de Rivière-du-Loup (CIP) pour l'achat d'équipements et l'amélioration des infrastructures d'entreposage du réseau d'aide alimentaire. Cette somme, qui provient du programme d'infrastructures des Banques alimentaires du Québec, permettra d'accroître le soutien auprès de la population dans la région.
«Je suis fière que le Carrefour d'initiatives populaires de Rivière-du-Loup puisse bénéficier de ce soutien financier qui contribuera notamment à répondre à la demande croissante d'aide alimentaire ainsi qu'à lutter contre le gaspillage alimentaire. En soutenant la mission du CIP, c'est toute la communauté qu'on enrichit», a souligné Mme Dionne.
La directrice générale du CIP, Karine Jean, s’est réjouie que le projet de l’organisme ait été choisi parmi les 25 retenus dans 10 secteurs du Québec. «Ce projet n'aurait jamais pu se faire sans ce soutien financier et sans l'appui de Moisson Kamouraska et du fonds AgriEsprit de Financement agricole Canada», a-t-elle mentionné.
Le 15 janvier, à Rimouski, le ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation, André Lamontagne, la ministre responsable de la Solidarité sociale et de l'Action communautaire, Chantal Rouleau, ainsi que la ministre des Ressources naturelles et des Forêts et ministre responsable de la région du Bas-Saint-Laurent et de la région de la Gaspésie - Îles-de-la-Madeleine, Maïté Blanchette Vézina, ont annoncé l'ensemble des projets qui recevront un soutien financier pour renforcer le réseau d’aide alimentaire dans la province. Une enveloppe de près de 4,4 M$ était réservée à l’appel de projets et les investissements qui en découleront sont estimés à 16,3 M$.
«Les projets annoncés portent à la fois sur des besoins à court terme et sur des besoins à plus long terme. Les initiatives mises en place contribueront à valoriser les denrées et à offrir des repas sains à des personnes en situation de vulnérabilité», a partagé le ministre Lamontagne.
«Ce qu'il nous faut maintenant, c'est un plan de match en sécurité alimentaire qui proposera des solutions pérennes aux défis occasionnés par l'inflation. J'y travaille, et les investissements que mes collègues et moi avons annoncés aujourd'hui s'inscrivent en continuité avec ces efforts. Cette année, je déposerai le prochain plan de lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale, et la sécurité alimentaire sera au cœur de ce dernier», a assuré la ministre Rouleau.
«Le programme continue de démontrer l'importance d'investir dans les infrastructures locales pour mieux récupérer et partager les ressources, et ainsi nourrir un nombre encore trop élevé de Québécois et de Québécoises […] Nous sommes reconnaissants de cette confiance et de cet appui renouvelés qui permettront de mieux servir 872 000 personnes qui ont faim, chaque mois», a conclu Martin Munger, directeur général des Banques alimentaires du Québec.
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