Vers une nouvelle caserne à Rivière-Bleue
Exigüe, âgée, ne correspond plus aux normes incendie, les arguments en faveur d'une nouvelle caserne sont nombreux à Rivière-Bleue. Et la Municipalité ne s'en cache pas, elle planche sur un projet de nouvelle caserne depuis un moment déjà. Le sujet sera à l'ordre du jour ce mercredi 28 février dans le cadre de la Soirée publique d'information annuelle de la Municipalité.
La rencontre, qui se veut moins formelle qu'une séance ordinaire du conseil municipal, est l'occasion pour les citoyens d'en apprendre plus sur les projets en cours, notamment celui de la caserne incendie, sur l'implantation des stations de lavage, le dépôt du nouveau rôle d'évaluation en 2025, ainsi que le projet de réaménagement du jubé et du presbytère.
«La caserne, on ne se le cachera pas, elle a besoin d'amour. Pour moi, je n'étais pas au monde quand la bâtisse a été construite», lance le maire Claude H. Pelletier. Au fil du temps, le bâtiment a fait les frais de plusieurs modifications, mais manifestement, il ne répond plus au besoin du Service incendie.
«Il est trop petit et pas du tout adéquat pour les camions d'aujourd'hui. Il n'est plus adapté. Le sous-sol est mal drainé et on commence à voir apparaitre des moisissures. Nous sommes coincés à l'intérieur et à l'extérieur. Nous aurions beaucoup de rénovations à y effectuer, mais à la base, il est trop petit», souligne la directrice générale de Rivière-Bleue, Claudie Levasseur.
La Municipalité souhaite donc ériger un nouveau bâtiment comptant trois portes. La nouvelle caserne serait construite sur un terrain dont la Municipalité a fait l'acquisition, soit le 138, rue St-Joseph Nord, c'est l'emplacement où l'on retrouve le casse-croute Marguerite La Frite.
«C'est l'emplacement où nous souhaitons implanter la future caserne. Comme nous sommes conscients que les travaux ne débuteront pas cet été, nous avons loué l'espace à un concessionnaire qui opèrera le casse-croute», explique la directrice générale de Rivière-Bleue.
«On a confié le mandat à trois firmes d'ingénierie et d'architecture. Les plans et devis nous ont été soumis, mais nous n'avons pas d'estimation des couts. Nous sommes encore à l'étude, car il n'est pas question d'aller de l'avant sans avoir la confirmation de certaines données», précise le maire.
«Nous avons un plan, qui compte effectivement trois portes, mais nous sommes dans l'attente d'une estimation préliminaire. Je dois aussi formuler des demandes de subventions, donc il nous manque des données, mais la volonté est de se doter d'une nouvelle caserne», ajoute Mme Levasseur.
Claude H. Pelletier rappelle que le Service incendie de Rivière-Bleue est un organisme vital pour sa communauté. «On ne peut pas le négliger, mais en même temps, on doit respecter notre capacité de payer. La rencontre de mercredi va en ce sens, parce que nous en discuterons avec les citoyens», souligne le maire élu pour la première fois en 2011.
Aucune autre dépense d'importance n'est à l'ordre du jour pour la brigade 28. «Nos véhicules sont à jour», ajoute-t-elle. Rappelons que le Service incendie de Rivière-Bleue, dirigé par Gino Fortin, est formé d'une vingtaine de membres à temps partiel. Il a été fondé en 1961. La caserne Réjean Thériault est située au 28, rue des Pins Est.
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