Les députés appelés à souligner le côté essentiel du projet de prolongement de l'autoroute 20
Ce mercredi 24 avril, le député péquiste de Matane-Matapédia, Pascal Bérubé, a déposé conjointement avec la ministre responsable de la région du Bas-Saint-Laurent, Maïté Blanchette Vézina, une motion à l'Assemblée nationale pour souligner le caractère essentiel du prolongement de l'autoroute 20 entre Rimouski et Trois-Pistoles.
La motion se lit comme suit : «Que l’Assemblée nationale affirme que le projet de prolongement de l’autoroute 20 entre Notre-Dame-des-Neiges et Rimouski est essentiel pour assurer la sécurité routière des résidents de l’Est-du-Québec et pour le développement économique de la région. Qu’elle affirme la nécessité de mener ce projet, présentement à l’étude au Plan québécois des infrastructures, à terme.»
La motion a été adoptée à l'unanimité, obtenant 104 votes pour. Il n'y a eu aucune abstention et aucun vote contre. Pascal Bérubé a ensuite demandé au vice-président de l'Assemblée, Frantz Benjamin, que le résultat obtenu soit envoyé à la Table régionale des élus municipaux du Bas-Saint-Laurent (TREMBSL)
La procédure liée aux motions, n'est pas inhabituelle. Elle permet à un député de proposer que l'Assemblée se prononce sur une question. Il peut ainsi demander à l'Assemblée de faire un geste, d'ordonner l'accomplissement d'une action, ou encore d'exprimer une opinion ou une demande. Les élus prennent une décision par la mise aux voix de la motion.
Dans le présent cas, la motion initiée par le représentant du Parti québécois demande à l'Assemblée de se prononcer sur la nécessité de mener le projet de prolongement de l'autoroute 20 à terme.
ACUTALITÉ
Rappelons que le prolongement de l'autoroute 20 jusqu'à Rimouski a fait couler beaucoup d'encre dans les derniers jours. Une déclaration de la députée de Rivière-du-Loup - Témiscouata, Amélie Dionne sur les ondes de l'émission Même fréquence d'ICI Radio-Canada a laissé entendre que le gouvernement caquiste de François Legault irait de l'avant avec la construction du pont à quatre voies, même si Québec n'a pas toujours pas statué sur le prolongement de l'autoroute jusqu'à Rimouski.
Invitée à revenir sur cette affirmation, Mme Dionne a tenu à préciser que «les deux phases du projet se font en parallèle, mais qu’elles ne sont pas aux mêmes étapes dans le processus». Des propos qui font écho à ceux de sa collègue, la ministre Maïté Blanchette Vézina, qui a rappelé cette semaine que l'actualisation des études d’un futur pont s'inscrit directement dans le projet de prolongement de l’autoroute 20.
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