La Ville délivre un permis de démolition pour l'ancienne Brasserie Lafontaine
La Brasserie La Fontaine sera, peut-être, enfin, démolie. Choisissez votre qualificatif. Pour la troisième fois depuis l'incendie qui l'a ravagé en novembre 2015, le Service du développement territorial de la Ville de Rivière-du-Loup a pu délivrer un permis de démolition.
«Les propriétaires ont d’ailleurs reçu un courriel leur indiquant qu’ils peuvent venir signer et payer les frais afin de récupérer le permis à l’Hôtel-de-Ville», a précisé par courriel le directeur du Service des communications de la Ville, Pascal Tremblay. Ce qui a été fait dès le jeudi 6 juin.
La bâtisse est la propriété de Gestion Miya inc, menée par Stéphane Morin et d'une compagnie à numéro qui appartient à Jean Després.
À noter qu'aucune aucune demande de démolition ni d’avis public ne sera formulée. «Le document a été octroyé en situation d’urgence, sur recommandation conjointe du Service du développement territorial et du Service de sécurité incendie car plus de 50 % de la propriété était jugée en perte, ce qui est prévu dans la règlementation municipale», explique M. Tremblay.
Rappelons que le bâtiment est jugé dangereux et qu'il doit être démoli dès que possible pour assurer la sécurité des voisins et des passants. Toutefois, les propriétaires devront suivre la procédure habituelle lorsqu’ils auront un projet de construction à présenter à la Ville.
«Puisqu’on parle du centre-ville, le CCU [NDLR le comité consultatif d'urbanisme] devra donner sa recommandation sur ce qui sera projeté de construire sur ce lot», ajoute le directeur du Service des communications.
DEUXIÈME INCENDIE
Rappelons que le 11 mai dernier, soit près de huit ans et demi après le premier incendie qui a forcé la fermeture de l'établissement louperivois, le bâtiment a de nouveau été la proie des flammes. L'incendie a été considéré comme suspect. Le bâtiment a donc été remis à la Sûreté du Québec pour fin d'enquête.
Quelques semaines avant l’incendie, on pouvait voir des graffitis sur les murs du deuxième étage par une vitre qui avait été fracassée. Un feu qui a soulevé l'ire des voisins et des commerçants n'ont pas caché leur souhait de voir l'édifice rapidement mis à terre.
Un premier pas est donc franchi.
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