Les employés de la Sépaq réclament de meilleurs salaires
Le Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ) est parti en tournée de mobilisation cette semaine dans les différents parcs de l’est du Québec afin de sensibiliser la population aux conditions de travail des employés de la Sépaq, qui demandent des augmentations salariales. Cette activité se terminera le 6 aout au parc national du Lac-Témiscouata.
Le salaire moyen d’un employé de la Sépaq est de 16,59 $ de l’heure, alors que le salaire minimum au Québec se chiffre à 15,75 $ de l’heure. «Le salaire minimum vient gruger du terrain année après année. Nous avons subi l’inflation et l’augmentation du cout de la vie», indique Nicolas Gauthier, représentant régional du SFPQ pour le secteur Bas-Saint-Laurent, Côte-Nord, Gaspésie et les Iles.
Il souligne que le syndicat représente autant des bucherons que des cuisiniers, des préposés à l’accueil et des naturalistes, par exemple. «Il n’ont aucune heure garantie. C’est un enjeu d’attraction et de rétention de la main-d’œuvre. La Sépaq offre une prime de 2,50 $ de l’heure. On voudrait que ça se transforme en salaire, minimalement», ajoute M. Gauthier. Il rappelle que les parcs nationaux de la Sépaq sont un grand vecteur de l’économie régionale et qu’ils génèrent beaucoup d’achalandage en lien avec le tourisme.
Il est d’avis que les salaires actuels ne reflètent pas la qualité du travail des membres envers les citoyens. L’objectif de cette tournée de mobilisation est avant tout d’informer la population. «Les négociations ne vont pas aussi rapidement qu’on le souhaiterait et on veut qu’elles avancent», complète Nicolas Gauthier. Il croit que les salaires seront un enjeu majeur lors de cette ronde de négociation.
Les employés de la Sépaq sont sans convention collective depuis le 1er janvier 2024.
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