Le congrès de la FPJQ se tiendra à Rivière-du-Loup en 2025
La Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ) tiendra son congrès annuel à Rivière-du-Loup en novembre 2025. Les congressistes se rassembleront donc, dans un an, à l’Hôtel Universel. Ce choix traduit la volonté de l’organisation à s’excentrer des grandes villes et à se rapprocher un peu plus des régions.
À la connaissance du président de la FPJQ et journaliste à La Presse, Éric-Pierre Champagne, c’est la première fois que le congrès annuel sera organisé dans le Bas-Saint-Laurent. Si ce n’est pas le cas, puisque la FPJQ existe depuis 1969, il mentionne que ça fait «très très très longtemps» qu’il n’a pas eu lieu dans l’Est-du-Québec.
Historiquement, une certaine alternance était effectuée entre les villes de Québec et de Montréal pour la tenue de l’évènement. «On a un peu changé l’approche ces dernières années. On va un peu plus se promener dans les régions du Québec […] À mon avis, c’est du jamais vu», partage le président.
Cette année, le congrès annuel est présenté à Trois-Rivières. Après celui de 2025 à Rivière-du-Loup, la FPJQ a prévu organiser le prochain à Saguenay en 2026. «Évidemment, la Fédération représente tous les journalistes du Québec. C’est sûr que les grands centres, Montréal et Québec, c’est quand même-là où il y le plus de médias et de journalistes. Mais, en même temps, il y en a aussi beaucoup qui couvrent les régions», explique-t-il.
La Fédération a été sensible aux préoccupations des journalistes régionaux par rapport à l’inflation du cout de la vie. Les déplacements et l’hébergement pour assister au congrès dans les grands centres, dans un contexte médiatique complexe, peut être très couteux. L’organisation a donc voulu se rendre à eux.
On pense que ça répond à un besoin. -Éric-Pierre Champagne
JOURNALISME DE RÉGION
Éric-Pierre Champagne ignore toujours les activités et invités qui seront présentés à Rivière-du-Loup. La thématique reste aussi à déterminer. Toutefois, il assure que des conférences et panels évoqueront le journalisme en région. La FPJQ sera aussi à l’écoute de sa section locale-régionale afin de développer des pistes d’idées à développer.
À Trois-Rivières, par exemple, la Fédération tentera déjà des nouveautés qu’elle souhaite mettre de l’avant en région, même si ce territoire n’est pas très excentré. Elle a prévu la visite de différents médias locaux. «C’est une autre façon de sensibiliser les journalistes qui ne sont pas de la région au travail des journalistes [sur place]», croit le président. Si cette activité est appréciée, l’organisation risque de réitérer l’expérience à Rivière-du-Loup.
D’après la FPJQ, il est important de faire connaitre la réalité différente des médias régionaux. Ils sortent donc des sentiers battus et essaie des choses nouvelles pour y arriver. «On est plutôt optimiste, on pense que ça va bien fonctionner», indique M. Champagne.
Même si l’organisation est dans l’inconnu, elle croit qu’elle réussira à attirer un bon nombre de journalistes. Habituellement, elle regroupe entre 400 et 500 professionnels dans les grands centres. Elle espère donc que le nombre qui ne fera pas le voyage sera compensé par celui des régions. Si les congrès de Rivière-du-Loup et de Saguenay sont un succès, la FPJQ a l’intention d’en faire un rendez-vous et d’alterner sa présence entre les grands centres et les régions chaque année.
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