Le restaurant de la PNWW sera établi un peu plus à l’ouest
Le projet de restaurant de la Première Nation Wolastoqiyik Wahsipekuk n’est pas mort, bien au contraire. Il sera toutefois réalisé un peu plus à l’ouest de l’emplacement prévu initialement. Un changement de plan qui pourrait à terme être «positif» pour la PNWW.
Rejoint la semaine dernière, le grand chef Jacques Tremblay a soutenu que l’objectif était maintenant de concrétiser ce projet sur un terrain situé à l’angle de l’Avenue du Port et de la route 132, juste devant l’ancienne grange qui a longtemps accueilli un commerce d’antiquités et qui sera transformée en centre d’interprétation culturel d’ici 2026.
Actuellement, une résidence et un garage sont situés sur la propriété qui appartient déjà à la PNWW.
Depuis que la Première Nation a dévoilé les premiers détails de son projet de restaurant, en janvier 2023, l’objectif était de l’établir au sein du chalet du club de golf de Cacouna. En décembre, la PNWW a cependant dévoilé que ce projet devait être revisité et qu’un comité de travail évaluait des sites potentiels.
«Ce n’est pas une situation dramatique», a soutenu Jacques Tremblay, précisant qu’il n’y a aucun conflit avec le propriétaire du chalet du club de golf. «Toute cette situation nous a amenés à penser différemment et c’est une bonne chose.»
«Est-ce que ça nous cause un petit retard? Peut-être un petit peu, mais on va y arriver et on voit ça de façon positive.»
Le projet de restaurant de la PNWW est né d’une volonté d’amener les produits de ses activités de pêche jusqu’à la table des consommateurs.
Propriétaire de permis de pêche de plusieurs fruits de mer, dont le homard, le crabe et l’oursin, partenaire d’une usine de transformation sur la Côte-Nord, et ayant même des contacts dans le milieu de la restauration au Québec, la Première Nation estime avoir tout en main pour permettre une valorisation complète de ses produits.
Elle estime aussi que Cacouna est un endroit naturel et tout désigné pour effectuer cette percée dans le milieu de la restauration, d’autant plus que l’établissement fera partie, au cours des prochaines années, «d’un secteur récréotouristique intéressant» composé de l’observatoire des mammifères marins, du parc côtier Kiskotuk et de l’éventuel centre culturel de la nation.
Quant à l’échéancier, Jacques Tremblay entrevoit – prudemment - une ouverture à l’été 2025, mais il ne cache pas souhaiter que ce dossier progresse «le plus tôt possible».
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