L’année 2025 de Maxime Blanchette-Joncas sera synonyme de défis et de changements
L’année 2024 vient à peine de se conclure que le député de Rimouski-Neigette - Témiscouata - Les Basques, Maxime Blanchette-Joncas s’élance avec confiance vers 2025. Il a annoncé, en octobre, qu’il briguerait un troisième mandat. Il affrontera donc les obstacles qui se dresseront devant lui avec la nouvelle circonscription qui entrera en vigueur lors des prochaines élections.
Après cinq ans en politique, le député fédéral a réalisé qu’il avait pris beaucoup d’expérience. «J’étais déjà quelqu’un qui connaissait bien les dossiers de la région, j’ai toujours eu le désir de servir la communauté, de défendre les gens que je représente, de protéger les services en région», indique-t-il.
Il aspire donc à poursuivre le travail qu’il a entamé. «En politique, je ne prends jamais rien pour acquis parce qu’on ne sait jamais quand ça peut se terminer», confie-t-il.
Malgré ce qu’il connait déjà de son travail, il fera face à plusieurs nouveautés. Sa circonscription changera notablement. Il perdra la MRC du Témiscouata, mais gagnera celles de la Mitis et de la Matapédia, passant ainsi de 29 à 54 municipalités.
«C’est une partie du territoire que je n’aurai plus pour le prochain scrutin. Je veux remercier les gens du Témiscouata. Ils m’ont accueilli à bras ouvert. Et je suis triste de quitter involontairement cette partie-là du territoire», soutient le député.
Son mandat, s’il est élu, va ainsi changer. Même s’il aura deux nouveaux territoires, ces derniers ne lui sont pas inconnus. Maxime Blanchette-Joncas est allé à l’école dans la Mitis et a de la famille dans la Matapédia. «Le défi ça va être de concilier un plus grand territoire avec le même nombre d’heures pour moi dans la journée», explique-t-il. Il doit aussi accomoder le tout avec son obligation à siéger 26 semaines par année à Ottawa.
«Quand on veut être partout en même temps, parfois on est nulle part. C’est risqué», ajoute-t-il. Il souhaite être présent et à l’écoute pour la population, ne pas seulement faire du présentéisme. Il travaillera afin d’être stratégique, planifié et méthodique, et ainsi prévoir le plus de rencontres productives en un déplacement, puisqu’il préconise les contacts en personne. Son équipe sera aussi ses yeux et ses oreilles sur le terrain lorsqu’il ne pourra être sur place.
«Je crois en mes chances», souligne le député. Il assure qu’il fera tout pour démontrer aux gens des deux nouveaux territoires de la circonscription Rimouski - La Matapédia qu’il mérite leur confiance. «Quand j’ai un dossier en tête, je ne le lâche pas, jusqu’à la toute fin», avance-t-il.
«Je suis confiant, mais en même temps je suis réaliste, ce n’est pas gagné d’avance.»
ÉLECTIONS 2025
Même si un prochain gouvernement conservateur est pressenti au sein de la population, Maxime Blanchette-Joncas ne sait pas à quoi s’attendre aux élections 2025. «Entre un serpent à sonnette et une tarentule, je veux ni l’un ni l’autre», image-t-il.
«Que ce soit une vague conservatrice qui est possiblement annoncée, que ce soit les libéraux qui créent la surprise […] on va travailler de la même façon qu’on fait depuis le tout début. Le Bloc québécois a essayé de se positionner comme l’adulte dans la pièce.»
Advenant une victoire des bleus, le député bloquiste croit que son parti sera le rempart entre les idéologies conservatrices régulièrement à l’opposé des valeurs québécoises. Il cite en exemple la laïcité, la monarchie et l’environnement.
Le député de Rimouski-Neigette - Témiscouata - Les Basques clôt 2024 avec une conclusion heureuse avec Simon Croz, dont le statut a été rétabli. Pour 2025, il poursuivra ses efforts pour la relance de l’École d’immersion française de Trois-Pistoles. Et il laissera un Témiscouata en travail dans les dossiers de logements, de couverture cellulaire, de gestion de l’offre et d’agriculture à son homologue qui sera élu dans la nouvelle circonscription Côte-du-Sud - Rivière-du-Loup - Kataskomiq - Témiscouata.
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