Pierre Poilievre en visite à Rivière-du-Loup
Le chef du Parti conservateur du Canada, Pierre Poilievre et le lieutenant politique pour le Québec, Pierre Paul-Hus.
Pierre Poilievre lors de son allocution chez Premier Tech, avec le député Bernard Généreux.
Pierre Poilievre échange avec le président et chef de Premier Tech, Jean Bélanger.
Le chef du Parti conservateur du Canada a assisté à une démonstration du robot Toma.
Le chef du Parti conservateur du Canada, Pierre Poilievre, échange avec des employés de Premier Tech à Rivière-du-Loup.
Le chef du Parti conservateur du Canada, Pierre Poilievre, s’est arrêté à Rivière-du-Loup le 22 janvier, à l’entreprise Premier Tech, afin de rencontrer le président et chef de la direction, Jean Bélanger.
Ensemble, ils ont échangé notamment sur l’importance de combler l’écart de productivité du Canada à l’échelle mondiale. «Ce n’est pas juste dans les centres urbains que l’on fait de l’innovation, au contraire. Dans les régions, on a les gens les plus innovateurs parce qu’il faut être innovateur pour survivre dans les régions du Canada», a commenté Pierre Poilievre.
Ce dernier était également accompagné du député de Montmagny-L’Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup, Bernard Généreux et du lieutenant politique pour le Québec, Pierre Paul-Hus. Ils ont visité une partie de l’usine de Premier Tech et ils ont eu droit à une démonstration du robot d’automatisation de l’emballage Toma.
Lorsque questionné par un employé de Premier Tech à propos de sa vision du droit à l’avortement, le chef du Parti conservateur a répondu être en faveur de la «liberté personnelle.»
Les tarifs douaniers de 25 % sur les produits canadiens qui seront imposés par le président américain Donald Trump à partir du 1er février ont aussi retenu l’attention lors de sa visite.
S’il est élu lors des prochaines élections fédérales, le chef du Parti conservateur entend défendre les intérêts des entreprises canadiennes. «Je vais avoir une approche très forte pour mettre le Canada d’abord. On va répliquer aux tarifs du président Trump, s’il y en a. On va faire des arguments auprès de nos alliés américains que les États-Unis seront beaucoup plus forts si on a plus de libre-échange, et pas moins», explique Pierre Poilievre.
Ce dernier devra donner l’assurance au gouvernement américain que le Canada rebâtira sa force militaire afin de protéger son continent, mais il voudrait ainsi obtenir en retour le libre-échange sans pénalité. Le leader de l’opposition officielle se présente comme le seul chef de parti capable de défendre les intérêts des entrepreneurs du Canada. «Ce n’est pas le temps pour les divisions, pour les référendums. C’est le temps pour une vision unificatrice du pays», ajoute M. Poilievre.
Pour atteindre cet objectif, il dit avoir besoin des députés des régions du Québec afin que leur voix soit entendue à la table de négociation. «Je veux ramener la promesse du Canada. Si vous travaillez fort, vous devriez avoir un grand chèque de paie et de pension capable d’acheter de l’épicerie et une maison abordable dans un quartier sécuritaire. Maintenant, cette promesse est brisée, le cout de logement a doublé et le cout de nourriture a explosé», a poursuivi le chef du Parti conservateur. Ce dernier dénonce les dépenses gouvernementales et la dette qui sont «hors de contrôle.»
Pour reprendre ce contrôle, il propose son «plan du gros bon sens», qui consiste à «couper la bureaucratie, les consultants, l’aide à l’étranger pour réduire les déficits, les taxes, les impôts et l’inflation». Pierre Poilievre propose également d’abolir la TPS sur les nouveaux logements.
Plus de détails suivront.
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