Urgence de Trois-Pistoles
Félix Rioux dénonce l’inaction d’Amélie Dionne
Après avoir présenté une motion à l’Assemblée nationale, qui a été rejetée par la Coalition avenir Québec, le Parti Québécois a dénoncé la menace de fermeture partielle de l’urgence du Centre hospitalier de Trois-Pistoles, ce 6 février. Le conseiller jeune du PQ dans Rivière-du-Loup - Témiscouata - Les Basques, Félix Rioux, critique l’inaction de la députée Amélie Dionne dans le dossier.
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Par voie de communiqué, il a rappelé qu’en 2022, la députée s’était engagée à poursuivre le "plan pour mettre en œuvre les changements nécessaires en santé" du ministre Christian Dubé. Un engagement qui prend une tout autre tournure aujourd'hui, selon M. Rioux. «Ce que personne ne savait, c’est que ce plan signifiait une potentielle [coupe] des soins à l’urgence de Trois-Pistoles et des bris de service de plus en plus fréquents à l’hôpital de Notre-Dame-du-Lac», a-t-il ironisé.
«Si c’est ça leur vision de l’amélioration du système de santé, on a un sérieux problème».
Félix Rioux estime que les citoyens de la circonscription «méritent une députée qui se bat pour eux, pas une spectatrice passive du démantèlement de leurs services de santé». «Mme Dionne nous servira-t-elle encore l’une de ses stratégies dilatoires avec un comité sans impact, ou prendra-t-elle enfin ses responsabilités en imposant un véritable recul de cette fermeture?», a questionné Félix Rioux.
Le PQ a dénoncé le refus du gouvernement d'entendre sa motion. D'après le parti, la CAQ renonce à sa promesse de ne pas couper dans les services à la population. Il a assuré qu’il ne laissera pas la Coalition sacrifier les soins de santé en région, qui sont des services essentiels.
Info Dimanche a sollicité une entrevue avec Amélie Dionne sur le sujet, mais cette dernière a émis une réaction par courriel en raison de son horaire chargé. La députée a mentionné comprendre l’inquiétude des citoyens et du personnel de la santé en ce moment et a rappelé qu’aucune décision n’avait été prise dans le dossier.
«Comme dans tous les établissements du Québec, des mesures doivent être prises pour retrouver un équilibre budgétaire, tout en minimisant les impacts sur les services. Soyez assuré que le ministre de la Santé et moi-même avons la situation à cœur et suivons le dossier de près, et que le maintien des services de santé de proximité a toujours été une priorité», a-t-elle déclaré.
L’élue caquiste s’entretiendra avec les médias le 7 février afin de faire le point sur la question.
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