Alors que le maire de Témiscouata-sur-le-Lac a mentionné avoir choisi de retirer l’administration municipale des rencontres plénières et celles préparatoires aux séances publiques, le conseiller Étienne Deschênes rapporte une toute autre version. Il soutient que c’est la directrice générale qui a refusé d’assister aux réunions, et qu’il ne s’agit pas d’une décision de Denis Blais, tel que ce dernier l’affirme.

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L’élu a tenu à envoyer une réaction écrite à Info Dimanche afin de rectifier les faits. «La population pourrait penser qu'il y a des présomptions d'intimidation, de harcèlement et de suspicion», a commenté l’élu, en mentionnant que les échanges ont toujours été cordiaux entre les parties.

Il trouve aussi inapproprié que le maire fasse à nouveau allusion à un climat malsain créé par des conseillers, alors que ces accusations n’ont jamais été prouvées. Les enregistrements des séances plénières en font foi, selon lui. Il assure aussi qu’il n’est pas le conseiller visé dans cette situation.

«Si poser des questions sur la préparation d'un budget ou des états financiers constitue un danger, alors on a un sérieux problème de démocratie et de transparence à Témiscouata-sur-le-Lac. La directrice générale ne peut pas choisir avec quels conseillers elle veut ou ne veut pas travailler, [ces derniers] ayant été élus démocratiquement. Les questions qui lui sont posées ne devraient pas être un problème. Il lui revient d'éclaircir la situation pour rassurer la personne qui demande des précisions», a conclu le conseiller municipal Étienne Deschênes.