Mathieu Béland reviendra au Canada dans les prochains jours
Pris en Espagne depuis le mois de juillet, Mathieu Béland pourra finalement revenir au Canada en attendant la suite des procédures judiciaires. Le résident de Québec, originaire de Rivière-du-Loup, a reçu cette semaine la confirmation qu’il allait être autorisé à quitter le pays.
Mathieu Béland a partagé cette nouvelle dans une brève publication écrite sur les réseaux sociaux, le 3 mars. «Retour au Canada cette semaine», a-t-il écrit. Rapidement, le message a reçu des centaines de réactions. Les mots d’encouragement étaient nombreux.
Par message, le Louperivois a expliqué que ses avocats ont récemment fait une deuxième demande afin qu’il puisse retourner chez lui, en sol canadien, avant la suite des procédures judiciaires. Cette fois, des documents plus à jour sur sa situation auraient fait la différence dans son dossier. La requête a été acceptée.
Au moment d’écrire ces lignes, il n’avait pas encore mis la main sur son passeport et les documents nécessaires à son départ. Il s’attendait toutefois à les obtenir rapidement.
Mathieu Béland est pris en Espagne depuis juillet 2024. Sa vie a été chamboulée en une fraction de seconde, à l’aube de ses vacances estivales. En voiture en Andalousie, un dimanche après-midi de juillet, il faisait du repérage en vue d’une journée à la plage avec sa sœur lorsqu’il s’est retrouvé au cœur d’un accident de la route mortel qui le hante toujours aujourd’hui.
Même si les analyses ont démontré qu’il n’avait pas consommé d’alcool ou de drogue, et que la vitesse n’était pas en cause, Mathieu Béland est accusé d’homicide par imprudence grave. Une accusation qui a été maintenue jusqu’ici et qui pourrait mener à la prison, s’il est jugé coupable.
En janvier, le Louperivois avait été informé qu’il allait devoir demeurer en Espagne jusqu’à la fin des procédures judiciaires, selon une décision de la justice espagnole. Il avait alors fait une sortie sur les réseaux sociaux dans laquelle il disait se sentir «abandonné» par le système de justice espagnol.
Il avait du même souffle déploré que l’Espagne le gardait «prisonnier», malgré une caution de 75 000 $ payée. Une situation troublante qui avait un impact sur son bien-être mental et financier, avait-il dit.
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