Urgence de Trois-Pistoles : la CAQ ignore une «mobilisation sans précédent», s’insurge le PQ
Les élus du gouvernement de la Coalition Avenir Québec ont refusé d’accorder un suivi à la pétition citoyenne concernant l’urgence de Trois-Pistoles, le 10 avril. Une décision vivement dénoncée par le Parti québécois qui estime que Québec ignore «la mobilisation sans précédent» des citoyens de la région.
Sur les réseaux sociaux, le péquiste Joël Arseneau a soutenu que les députés de la CAQ avaient refusé d’étudier la pétition pour le maintien des services à l’urgence de Trois-Pistoles, qui a rassemblé au total plus de 9 500 signatures, puisqu’ils préfèrent «se fier à Santé Québec».
«Je crois au contraire qu’il appartient aux élus de défendre les services de santé en régions», a écrit le porte-parole du troisième groupe d’opposition en matière de santé qui a plaidé en faveur de l’urgence, hier matin, en commission parlementaire.
«La menace de fermeture est réelle», a-t-il ajouté.
Rappelons que la version papier de la pétition a récolté 5 853 signatures, tandis que le volet numérique a permis d’ajouter 3 745 noms supplémentaires. Les documents officiels ont été déposés à l’Assemblée nationale par le député Vincent Marissal, de Québec solidaire, le 27 mars.
La députée de Rivière-du-Loup-Témiscouata, Amélie Dionne, a réagi à la sortie du Parti québécois, le 10 avril en fin de journée.
«Premièrement, je tiens à saluer la mobilisation citoyenne de la population, qui démontre, tout comme moi, l’attachement et l’importance que nous accordons à nos services de santé de proximité. La pétition a été refusée, car il serait prématuré d’accepter une pétition qui stipule la fermeture de l’urgence de l’hôpital de Trois-Pistoles, ce qui n’est pas le cas», a-t-elle mentionné dans une déclaration écrite.
«Je réaffirme qu’aucune décision n’a été prise et je continue d'être en contact constant avec le ministre de la Santé, qui est bien au fait du dossier, et nous sommes en attente de la décision de Santé Québec.»