Bois Tremtech obtient près de 1 M$ de financement de Québec
L'équipe de Bois Tremtech avec la députée Amélie Dionne, la ministre Christine Fréchette et les représentants d'Investissement Québec.
a ministre de l’Économie, de l’Innovation et ministre responsable du Développement économique régional, Christine Fréchette et la députée de Rivière-du-Loup-Témiscouata, Amélie Dionne.
Guillaume Michaud, co-propriétaire de Bois Tremtech, la députée Amélie Dionne, la ministre Christine Fréchette et Élisa Mercier-Jutras, directrice régionale d'Investissement Québec.
Le gouvernement du Québec a annoncé le 15 avril un financement de près de 1 M$ accordé à Bois Tremtech de Témiscouata-sur-le-Lac, afin de permettre à l’entreprise d’agrandir son espace d’entreposage et de faire l’acquisition d’équipements neufs pour optimiser sa production.
Le projet de Bois Tremtech totalise 1,7 M$, dont 507 000 $ en prêt proviennent du programme Essor, et 486 000 $ ont été financés par les fonds propres d’Investissement Québec. La ministre de l’Économie, de l’Innovation et ministre responsable du Développement économique régional, Christine Fréchette, s’est déplacée à Témiscouata-sur-le-Lac afin de procéder à cette annonce qui survient dans un contexte de guerre tarifaire avec les États-Unis.
«Ce qu’on demande aux entreprises, c’est de profiter de la situation actuelle pour investir et faire en sorte de se repositionner de manière plus avantageuse de telle sorte que quand on sera sortis de cette tempête, elles seront bien positionnées pour livrer bataille», explique Mme Fréchette.
Elle croit qu’il est primordial de rehausser la productivité au Québec afin de répondre aux menaces américaines. L’acquisition de nouveaux équipements pour automatiser la production s’inscrit dans cette voie, affirme-t-elle. Le remplacement de fournisseurs étrangers par des fournisseurs québécois permet de créer un tissu économique et industriel plus solide, selon elle.
«Il faut voir la période actuelle comme une période intérimaire. On travaille fort pour faire en sorte que les tarifs soient levés et que les contre-tarifs mis en place par le gouvernement canadien n’affectent pas négativement les entreprises québécoises», précise Christine Fréchette.
Avec l’aide de ce financement, Bois Tremtech a fait l’acquisition du bâtiment. Au cours de l’hiver 2024, elle a procédé à un agrandissement de 3 000 pieds carrés afin d’accroitre sa capacité d’entreposage. Les nouveaux équipements de production qu’elle a acquis lui ont permis de faire des gains de productivité non négligeables, souligne Guillaume Michaud, co-propriétaire de Bois Tremtech.
«Il faut toujours garder en tête que l’achat local devrait ressembler à l’achat mondial aussi. En mettant des équipements plus efficaces à la fine pointe de la sécurité pour les employés, c’est plus facile et on devient aussi performants que n’importe qui», souligne-t-il. La députée de Rivière-du-Loup-Témiscouata Amélie Dionne, s’est réjouie de cette annonce, qui permet de soutenir l’écosystème régional de l’industrie de la forêt
«L’industrie forestière est un secteur névralgique, essentiel au développement de nos communautés, particulièrement au Témiscouata […] Ça permet à nos entreprises locales d’être aussi performantes, optimales et efficaces que celles des grands centres.»
L’entrepôt de Bois Tremtech correspond à la demande du marché, ce qui fait en sorte que l’entreprise de Témiscouata-sur-le-Lac est présentement en train de conclure des ententes avec des joueurs importants du domaine de la quincaillerie. L’entreprise Produits Tremtech a été fondée en 2005. En 2016, Vincent Gosselin et Guillaume Michaud en ont fait l’acquisition et ont changé son nom pour Bois Tremtech.
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.