75% moins de méfaits dans les autobus scolaires
Rivière-du-Loup - Le projet Trans-Faire, mis en place en 2005 afin de contrer les méfaits dans les autobus scolaires de la région, a comblé les attentes de façon spectaculaire. Les coûts reliés aux méfaits pour le transporteur louperivois Camille Mailloux inc., estimés à 6 000$ en 2004, ont chuté à 500$ deux ans plus tard. Une baisse plus que significative.
« En 2005, un transporteur est venu nous rencontrer afin de trouver des solutions pour diminuer le nombre de méfaits dans ses autobus qui se traduisaient par d’importantes pertes financières. Plusieurs plaintes étaient logées, mais les preuves n’étaient pas suffisamment étoffées pour pouvoir aller plus loin. Il était important d’agir » souligne André Deschênes, coordonnateur du projet Trans-Faire.
De concert avec l'École secondaire de Rivière-du-Loup, le transporteur Camille Mailloux et la Commission scolaire de Kamouraska-Rivière-du-Loup ont formé un comité de travail qui s'est penché sur la problématique. Les chauffeurs d'autobus ont également participé au processus. Le projet pilote a ainsi vu le jour.
Ce comité a donc mis en place des mesures visant à diminuer le nombre de méfaits dans les autobus scolaires. Parmi ces mesures, on note l'utilisation de caméras de surveillance des certains autobus. Utilisées de façon très ciblée dans des cas très précis, les caméras auront permis de conscientiser et responsabiliser les élèves à l'intérieur de leur moyen de transport. On a également utilisé un système de places assignées à l'intérieur des autobus.
L'agente Johanne Levasseur, du service de Sécurité publique de la Ville de Rivière-du-Loup, a rencontré tous les élèves du transporteur scolaire, afin de les informer des mesures. « Le projet a eu pour effet d’amener des élèves à se questionner, à se prendre en main. Pour d’autres, le projet les a amenés à s’exprimer davantage, à divulguer des informations qui nous ont permis de solutionner des problèmes. Le fait de savoir que tous les acteurs travaillent dans le même sens a modifié le comportement de plusieurs élèves. De par son approche, le projet a eu un effet dissuasif », ajoute-t-elle.
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