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Vaut mieux être bien préparé!

durée 4 mai 2008 | 00h00
  • Mario Pelletier
    Par Mario Pelletier

    Journaliste

    Pour faire un travail, il vaut mieux être bien préparé. Cette affirmation est encore plus importante quand la fonction occupée peut permettre de sauver des vies. Le 26 avril dernier à Rivière-Bleue, les brigades de pompiers de Rivière-Bleue et Pohénégamook ont participé à une pratique autant intéressante que spectaculaire.

    Ainsi, les services de sécurité incendie de la Municipalité de Rivière-Bleue et de la Ville de Pohénégamook avaient convié leurs membres et quelques pompiers des municipalités voisines à une pratique dans deux bâtiments voués à la démolition, plus précisément deux chalets de Rivière-Bleue.
    La journée d’entraînement a été organisée par le chef de division de Rivière-Bleue, Gino Fortin, en collaboration avec les co-chefs de division de Pohénégamook, Claude Desbiens et Denis Émond. Une quinzaine de pompiers de Rivière-Bleue, autant de Pohénégamook, deux représentants de Saint-Marc-du-Lac-Long et un autre de Saint-Eusèbe ont reçu la formation des instructeurs Jean-Claude Morin de Packington et Nicolas Émond de Pohénégamook.


    C’est d’ailleurs la première fois qu’une pratique intermunicipale est organisée par ces services d’incendie. « Nos pompiers sont appelés à intervenir ensemble sur des incendies, il est donc tout à fait approprié qu’ils reçoivent la formation ensemble », a commenté Claude Desbiens. « C’est très apprécié et bénéfique pour tous les pompiers », a-t-il ajouté.

    Au cours de cette journée, les pompiers ont pu se familiariser avec plusieurs équipements en plus d’effectuer plusieurs scénarios d’intervention sur un bâtiment. Pensons à la recherche de victimes à l'intérieur des bâtiments dans des conditions de visibilité réduite, la coordination de l'attaque de l’incendie, l’analyse de la ventilation à l'intérieur de la pièce incendiée, la recherche des points chauds avec la caméra thermique, le fonctionnement de l’auto-pompe et de la pompe portative, l’attaque initiale et l’embrassement généralisé des bâtiments. « Nous avons presque touché à tout », de conclure M. Desbiens.

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