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3e volet de la campagne de prévention contre les «drogues du viol»

durée 28 mai 2008 | 00h00
  • Nicolas Ouellet
    Par Nicolas Ouellet

    journaliste

    Mardi à Rivière-du-Loup avait lieu le lancement du 3e volet de la campagne de prévention sur les substances associées aux « drogues du viol ». En plus du GHB, drogue plus connue, on a souligné l'émergence des substances dites «facilitantes», comme la marijuana et l'alcool.

    Cette action concertée de l’ensemble des partenaires vise à sensibiliser les jeunes à l’importance de se responsabiliser, de garder le contrôle sur ce qu’ils consomment, de s’entraider et de s’autosurveiller pour éviter qu’une amie ou un ami ne se retrouve victime des drogues du viol ou d’agressions sexuelles facilitées par les drogues. Rappelons qu’il y a cinq ans était lancé le premier volet de la campagne qui visait la population en général.

    À ce sujet, Dre Dominique Bourassa, médecin-conseil à l'Agence de la santé et des services sociaux du BSL: 
     

    L’alcool et le cannabis, les drogues du viol les plus courantes

    Les substances les plus fréquemment détectées chez les victimes d’agressions sexuelles facilitées par la drogue sont l’alcool et le cannabis. Selon Mme Dominique Bourassa, médecin-conseil du dossier violence et agression sexuelle à l’Agence du Bas-Saint-Laurent : « Lorsqu’on parle d’agressions sexuelles facilitées par la drogue, on a tendance à penser à des drogues comme le GHB qui sont glissées dans le verre d’une femme à son insu. Cette façon de faire existe, mais n’est pas la plus fréquente. Ce qu’on voit plus souvent, ce sont des victimes qui sont intoxiquées à la suite de la prise volontaire d’alcool et de drogues et qui ont été agressées par quelqu’un qui les considérait comme une « cible facile ».

    C’est pourquoi nous avons voulu dans ce 3e volet de cette campagne mettre l’emphase sur des conseils visant à prévenir les agressions sexuelles facilitées par les drogues, que ces dernières soient prises de façon volontaire ou non. Les conseils visant à surveiller son verre et ne pas accepter de consommation offerte sont toujours valables, mais peuvent amener un faux sentiment de sécurité. Les jeunes sont donc encouragés dans cette campagne à se responsabiliser en gardant le contrôle sur ce qu’ils consomment, en se surveillant entre eux afin de ne pas laisser un ou une amie en position de vulnérabilité face à un possible agresseur et en appelant Info-Santé 8-1-1 si cette personne semble intoxiquée afin de savoir comment lui venir en aide. »

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