Donat Ringuette, cet homme arrêté à la suite de la découverte du corps de son ex-conjointe dans une résidence d’Edmundston, le 5 juin, subira son enquête préliminaire le 9 septembre.

Donat Ringuette a comparu en Cour provinciale d’Edmundston le lendemain de son arrestation, où il a été accusé d’avoir commis des voies de fait graves sur la victime, Jocelyne Plourde, en la blessant et en mettant sa vie en danger. Il n’a enregistré aucun plaidoyer.

Il est demeuré incarcéré jusqu’au 10 juin, date à laquelle il a été cité à se représenter en Cour. La séance a été ajournée et remise deux jours plus tard. Le juge Georges Pérusse a alors interdit la publication de tout élément de preuve jusqu’à la tenue du procès, s’il y a lieu.

Donat Ringuette a choisi d’être traduit en justice devant juge et jury.
Le chef  d’accusation qui pèse contre lui demeure le même pour l’instant. Le procureur de la Couronne, Me Pierre Roussel, a fait savoir que l’enquête des policiers se poursuit et que d’autres accusations pourraient être portées contre lui.

Une autopsie a été pratiquée sur le corps de la victime, à Saint-Jean. Tous les résultats des analyses ne sont pas encore connus.
Originaire de Mont-Joli, au Québec, Jocelyne Plourde était âgée de 54 ans. Elle demeurait à Edmundston depuis quelques années. Au moment de son décès, elle habitait un appartement dans l’Est de la ville, sur la 35e Avenue, seule. C’est là que son corps a été découvert par un policier.

Le directeur adjoint de la Force policière d’Edmundston, Percy Picard, a précisé que l’agent en question s’est rendu sur les lieux après qu’une voisine ait alerté les policiers, jeudi, à 15 h 14. « La voisine s’inquiétait de ne pas avoir vu la victime pendant la journée, ce qui lui semblait inhabituel », a-t-il mentionné.

Monsieur Picard a révélé que puisque certains signes à l’intérieur de la résidence permettaient de croire à des actes de violence, une enquête a immédiatement été instituée.

L’accusé s’est fait mettre la main au collet le même jour, en soirée, dans la région de Lac Baker. Il ne s’est pas opposé à son arrestation.
Selon Percy Picard, l’individu, âgé de 67 ans et originaire de Sainte-Anne-de-Madawaska, était déjà connu du milieu policier.

Il a également confirmé que l’homme et la femme avaient déjà formé un couple et habité ensemble les lieux du drame. Leur séparation était récente.
En attendant le début de l’enquête préliminaire, le juge Georges Pérusse a accepté que l’accusé soit remis en liberté, sous certaines conditions. Donat Ringuette doit notamment payer un cautionnement de 1 000 $ et fournir une adresse résidentielle fixe au tribunal.