Évaluation du patrimoine religieux de Rivière-du-Loup
Suite à une demande de subvention afin de rénover l'église St-François, à Rivière-du-Loup, la Fondation du Patrimoine religieux du Québec (FPRQ) a demandé au conseil de fabrique de procéder à une évaluation des besoins de l'édifice.
Cette démarche est nécessaire à toute demande de subvention qui lui est acheminée. Dans le cas de l'église St-François, les besoins se chiffrent à environ 3,5 millions de dollars. On parle de rénovations nécessaires à la toiture, au clocher, à l'intérieur de l'édifice, etc.
À ce sujet, l'abbé Odilon Hudon:
Selon l'abbé Hudon, cette démarche d'évaluation des édifices sera effectuée également pour les deux autres églises de la ville, St-Patrice et St-Ludger. D'une part pour que les fabriques sachent à quoi s'attendre, mais en plus cela pourrait servir à d'autres fins, comme une autre demande de subvention auprès de la FPRQ par exemple, ou pour le programme mis en place par la Ville.
«Même si l'on ne nous l'avait pas demandé, nous aurions tout de même procéder à ces analyses. Il est important pour nous de savoir à quoi s'attendre, de ne pas être obligé de faire face à un échéancier quant àa la rénovation de nos édifices», ajoute l'abbé Hudon.
Il s'agit là d'un des trois dossiers que gère simultanément M. Hudon. En plus de ces évaluations, il y a le dossier de l'unification des trois paroisses. De plus, la Ville de Rivière-du-Loup, dans un objectif de développement durable et en collaboration avec les autorités religieuses, souhaite se doter d'un portrait complet des édifices à vocation religieuse de valeur patrimoniale sur son territoire.
Pour ce faire, la Ville a mis en place un processus en trois étapes:
Création de 5 sites patrimoniaux (église St-Patrice, St-François, St-Ludger, St-Bartholomew et la chapelle Notre-Dame des Ondes à la Pointe);
Évaluation des besoins en espaces dans le secteur culturel;
Évaluation des potentiels de recyclage des églises.
Tout cela dans le but de procéder à une évaluation des ressources, des besoins, des possibilités de recyclage des édifices, bref, afin de savoir ce qui peut être fait de ces sites patrimoniaux. Aussi, la Ville veut savoir si les coûts d'entretien peuvent être partagés entre les différents usagers éventuels.
Également, l'exercice permettra de répondre à des questions, telles: peut-on utiliser les églises ou les presbytères à d'autres fins, tout en conservant un usage religieux? Quels en seraient les coûts ? Y aurait-il des contraintes à changer l'usage d'un site ? Etc.
Répondre à autant de questions demande du temps. Avec les vacances qui approchent, M. Hudon est tout de même optimiste de voir le dossier avancer sensiblement cet automne.
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