Une mobilisation pour le droit à l’avortement réussie
Une participante a de plus créé une sculpture symbolique à partir de broches à tricoter et de cintres en métal, pour illustrer les dangers que posent les politiques anti-choix sur les droits et la santé des femmes.
Depuis deux ans, plusieurs projets de loi ont été déposés à la Chambre des communes, qui permettraient la re-criminalisation de l’avortement. Le projet de loi C-484, « Loi sur les enfants non encore nés victimes d'actes criminels », par exemple, aurait ouvert la porte à la reconnaissance des droits au fœtus sous prétexte de protéger les femmes enceintes contre la violence. Ces projets de loi sont maintenant morts au feuilleton, c’est-à-dire qu’ils ne sont plus étudiés à cause du déclenchement des élections fédérales. Cependant, un projet de loi semblable pourrait être présenté à nouveau, par un autre député anti-choix, dès que la Chambre se réunira après les élections. C’est pourquoi les groupes de femmes du Canada croient qu’il est essentiel que le droit à l’avortement soit un enjeu des élections fédérales.
Le rassemblement de Rivière-du-Loup s’inscrivait dans le cadre de la Journée « On ne joue pas avec les droits des femmes », qui s’est déroulée le dimanche 28 septembre. À Montréal, Toronto, Vancouver et ailleurs au Canada, des milliers de femmes et d’hommes ont manifesté leur mécontentement envers les projets de loi qui menacent de près ou de loin le droit à l’avortement.
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