« L’économie doit être au cœur d’une rencontre des trois chefs »
Le chef de l’opposition officielle et député de Rivière-du-Loup, Mario Dumont, a fait parvenir une lettre à ses homologues du Parti libéral et du Parti québécois, en vue de faire de l’économie le sujet prioritaire d’une éventuelle rencontre des trois chefs.
Sans minimiser l’importance que les chefs puissent échanger sur la maîtrise en matière de culture, à la demande de la chef péquiste, monsieur Dumont ajoute que, dans un tel climat économique, le premier point à l’ordre du jour de cette rencontre en préparation doit être l’économie.
« Il m’apparaît essentiel d’ajouter de façon prioritaire à l’agenda de toute rencontre les enjeux associés à la situation économique du Québec » écrit Mario Dumont dans sa lettre aux chefs des deux autres partis présents à l’Assemblée nationale.
Lors du caucus d’été de l’ADQ et à l’occasion d’une récente rencontre privée avec le premier ministre, le chef adéquiste a signifié « la volonté de l’opposition officielle de contribuer de façon constructive à l’accélération et à la mise en œuvre des projets de développement économique. »
Selon Mario Dumont, la coopération doit guider les actions des partis et l’orientation que prendront les travaux parlementaires de l’automne. « Je considère que le Québec est toujours plus fort lorsqu’il est uni que lorsqu’il est divisé » mentionne le chef de l’opposition officielle dans sa lettre.
Malgré sa volonté de prioriser les dossiers économiques, Mario Dumont s’est aussi montré ouvert à profiter de cette rencontre pour discuter de la maîtrise d’œuvre en matière de culture.
« La chef du deuxième parti d’opposition veut discuter de sa motion sur la maîtrise d’œuvre en matière de culture et je salue sa volonté de recueillir l’unanimité des parlementaires à ce sujet. L’ADQ défend des positions autonomistes en matière de culture et de communications depuis sa fondation et nous sommes heureux de constater l’ouverture dont fait preuve la chef du Parti québécois. Il faut profiter de cette rencontre pour en discuter autour de la même table. Toutefois, dans le contexte économique actuel, il m’apparaît incontournable de discuter des dossiers économiques qui touchent les Québécois » a conclu le chef adéquiste.