Réalisé dans un contexte où la filière éolienne se développe rapidement en territoire québécois, le Guide à l'intention des élus municipaux du Québec 'Energie éolienne et acceptabilité sociale', lancé par les présidents des conférences régionales des élus (CRE) de Chaudière-Appalaches, Réal Laverdière, de la Côte-Nord, Georges-Henri Gagné, de la Gaspésie-Iles-de-la-Madeleine, Bertrand Berger et du Bas-Saint-Laurent, Michel Lagacé est le résultat d'une fructueuse collaboration entre les CRE de l'est du Québec, le Conseil régional de Poitou-Charentes en France, l'Université du Québec à Rimouski et l'Université de La Rochelle.

C'est dans ce contexte que le président de la CRE de Chaudière-Appalaches, Réal Laverdière, a expliqué que ce guide qui se veut avant tout un outil d'accompagnement pour les élus municipaux interpellés par la mise en place de la filière éolienne était à l'image de la coopération décentralisée et des échanges qui se tiendront à Québec, dans les prochains jours, lors des Ateliers franco-québécois.

« Aujourd'hui nous avons un bel exemple de ce que représente la coopération décentralisée. L'objectif de ce projet, rappelons-le, était d'améliorer la connaissance réciproque des potentiels, des stratégies et des pratiques de part et d'autre de l'Atlantique, de façon à développer des partenariats institutionnels et de recherche entre la France et le Québec dans le domaine des 'éco-industries', et plus spécifiquement dans le créneau du développement éolien », commente-t-il.

Pour sa part, Michel Lagacé, président de la CRE du Bas-Saint-Laurent et préfet de la MRC de Rivière-du-Loup, a mentionné qu'en plus de ce guide, la coopération décentralisée franco-québécoise a permis d'innover et d'échanger des expertises dans le domaine des nouveaux matériaux issus de résidus agricoles, de l'éco-construction, des forêts communales et parcs naturels régionaux et des chaufferies collectives à partir de la biomasse.

« On retrouvera dans le guide un historique de l'énergie éolienne au
Québec ainsi que des chapitres qui présentent les différentes composantes
matérielles d'une éolienne, les étapes d'implantation d'un parc éolien, les
diverses formes d'installations éoliennes actuellement utilisées ou qui
pourront l'être dans l'avenir, les principaux éléments du cadre institutionnel
et réglementaire régissant au Québec le développement de la filière, les
dimensions de l'acceptabilité sociale à partir d'une analyse de revue
d'auteurs, des réflexions et suggestions pouvant faciliter le travail
notamment lors de l'implantation de parcs, divers impacts et retombées des
parcs éoliens. Enfin, la dernière partie porte sur deux études de cas » conclut Carol Saucier, professeur à l'Université du Québec à Rimouski et membre de l'Unité de recherche sur le développement territorial durable et la filière éolienne.