Trois autobus retirés de la circulation à Rivière-du-Loup
Les contrôleurs routiers de la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) ont les autobus scolaires dans leur lorgnette ces derniers temps. Le mercredi 8 octobre, ils étaient à la Polyvalente de Rivière-du-Loup afin d’y passer au peigne fin la mécanique de 39 autobus et minibus. En cette seule journée, ils ont dû retirer de la circulation trois autobus, soit le même nombre que l’an dernier, pour tout le territoire du KRTB.
Au total, 22 autobus étaient conformes et 14 présentaient des défectuosités mineures. Plus inquiétant encore, les inspecteurs ont décelé des défectuosités majeures dans 3 autobus. Les autobus ont immédiatement été retirés de la circulation. Une infraction à la Loi sur les transports et une infraction au Code la sécurité routière ont été émises.
En tout, il y avait six agents du contrôle routier, dont trois qui étaient chargés, comme ici, de l’aspect mécanique et trois autres étaient responsables de la vérification des documents.
Photo : François Drouin
En 2007, des opérations similaires ont été tenues en mai et en septembre sur le territoire du KRTB. Au total, 122 autobus et minibus d'écoliers ont été vérifiés à Rivière-du-Loup, Cabano, Saint-Pascal, Dégelis, Trois-Pistoles, Pohénégamook, Squatec et La Pocatière. Si 89 de ces véhicules étaient conformes, 30 présentaient des défectuosités mineures devant être corrigées dans un délai de 48 heures et là encore, 3 ont été retirés de la circulation en raison de défectuosités majeures.
« Tous les autobus scolaires du KRTB sont ainsi inspectés. Les inspections ont lieu au printemps et à l’automne. Nous voulons nous assurer que les propriétaires d’autobus ont des véhicules en bon état. La situation va en s’améliorant. Les trois autobus de mercredi sont vraiment des exceptions », souligne le contrôleur routier à la SAAQ, Jean-Yves Gagnon.
À titre d’exemple, une défectuosité mineure peut être un clignotant défectueux ou encore des pneus usés. Quand il est question de défectuosités majeures, il est plutôt question d’un panneau d’arrêt qui ne s’ouvre pas, de freins inadéquats, de systèmes de direction qui présentent un jeu important. De plus, l'âge maximum pour qu'un autobus puisse être affecté au transport d'écoliers est de 12 ans. C’est donc dire que les autobus trouvés le mercredi 8 octobre étaient tous âgés de moins de 12 ans.
« Aujourd’hui, il existe même un système de points d’inaptitude pour les propriétaires d’autobus. Un propriétaire qui se fait prendre fréquemment se verra imposer des conditions et s’il ne les respecte pas, il peut même voir ses véhicules retirés de la circulation. De leur côté, les conducteurs doivent suivre une formation et être détenteurs d’une carte « Métier unique » et c’est renouvelable aux deux ans ou trois ans », ajoute M. Gagnon.
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