La Corporation du Parc du Mont-Saint-Mathieu relance sa campagne de financement populaire et corporatif pour soutenir le projet de développement des infrastructures du Parc, un concept de station plein air et affaires quatre-saisons, dont les coûts sont évalués à 8,9 M$.

En conférence de presse lundi, la corporation a dévoilé les deux volets de la campagne, soit les côtés populaire et corporatif. Une somme de 100 000 $ est déjà en banque, à la suite d'une précédente campagne en 2006. Sous le thème « Mont-Saint-Mathieu, ma montagne, ma vraie nature », on souhaite maintenant y ajouter un autre 250 000$ provenant de la population des Basques, mais aussi de la MRC de Rivière-du-Loup, entre autres. Près de 80 % de la clientèle du Parc provient présentement de cette MRC.

Le rôle de porte-parole de la sollicitation a été confié à une famille représentative des orientations de développement du Parc, établie à la fois dans le domaine des affaires, utilisatrice assidue des installations du Parc du Mont-Saint-Mathieu et possédant une propriété aux abords du lac Saint-Mathieu. Il s’agit de la famille de Julie Beaumont, directrice des ventes chez Financière SunLife, qui prêtera son image et sa voix à la promotion du nouveau concept du Parc.

Entrevue avec Julie Beaumont, porte-parole de la sollicitation et directrice des ventes chez Financière SunLife et Marco Tremblay, président de la Corporation du Parc du Mont-Saint-Mathieu :

Le volet corporatif est quant à lui déjà en branle et des personnalités d'affaires ont été mandatées, au sein de comités dans chaque MRC. Julie Beaumont, Jacqueline Rioux, Gaston Rioux, Nelson Dubé, Yvon Bérubé et Gilles Bacon ont confirmé leur implication et ont amorcé des démarches de sensibilisation et d’information. D’autres personnalités d’affaires annonceront leur participation pendant les prochaines semaines.

Le gouvernement interpellé

François April, directeur du Parc du Mont-Saint-Mathieu, a confirmé que des discussions ont déjà eu lieu avec certains instances gouvernementales quant au financement du projet. « 90 % du coût du projet pourrait être financé par le gouvernement, alors oui, les discussions ont été amorcées », confirme-t-il. Le préfet de la MRC des Basques, André Leblond, ajoute que des rencontres ont eu lieu avec la ministre des Affaires municipales et des Régions, Nathalie Normandeau et qu'une visite de celle-ci à Saint-Mathieu est à l'agenda prochainement.

Le 10 % restant viendra de la campagne populaire, à raison de 250 000 $ pour la présente campagne (plus les 100 000 $ en banque). Le reste de la somme devrait venir de commanditaires privés et d'organismes socio-économiques locaux. « On ne ferme pas la porte à des investissements et des commandites venant du privé. Au contraire, cette solution est encouragée. Comme pour le Centre Premier Tech de Rivière-du-Loup par exemple, des pistes de ski pourraient porter le nom de promoteurs locaux, tout comme le chalet, la future agora, etc. », souligne le coordonnateur de la campagne, Sylvain Dionne.

Important projet pour la région

Dévoilé en juillet (voir autre texte), ce projet s’inscrit dans le contexte du Plan de relance de la MRC des Basques et de son concept de parc naturel intégré Mer, Terre et Monde. Il constitue une des pierres d’assise du nouveau plan directeur de développement touristique et culturel des Basques. Le coeur de cette initiative réside dans l’élargissement de la vocation du Parc du Mont-Saint-Mathieu, la reconstruction du site actuel et la mise à niveau des infrastructures existantes.

« Ce Parc se retrouverait au carrefour des trois autres parcs, celui du Bic, le Parc marin et le Parc du Témiscouata. Il serait le 4e parc de la région et serait situé au coeur des trois autres » souligne le préfet de la MRC des Basques, André Leblond.

Ce dernier tient à répondre à ceux qui trouvent le projet un brin ambitieux pour notre région. « Rien n'est trop ambitieux lorsque l'on travaille pour maintenir et relancer la vie économique de notre région », argue-t-il.