Le baccalauréat en sciences infirmières offert à Rivière-du-Loup
Une quinzaine de personnes, majoritairement des femmes, poursuivent cette année des études universitaires à temps complet à Rivière-du-Loup, dans le domaine des sciences infirmières.
Marie Lacombe, de l’UQAR campus de Lévis, est responsable de cette cohorte, avec la collaboration des autres professeurs en sciences infirmières. Les cours se donnent dans les locaux du Cégep de Rivière-du-Loup. D’ailleurs, les étudiants inscrits dans ce groupe de l’UQAR suivent le cheminement DEC-BAC, qui permet de cheminer intensivement dans les études collégiales et universitaires, en cinq ans au lieu de six.
« Toutes les personnes inscrites dans ce groupe proviennent de la région de Rivière-du-Loup et elles souhaitent demeurer dans la région, explique Mme Lacombe. Plusieurs travaillent à temps partiel, mais ont le désir de développer leur carrière, de relever des défis. Les études, c’est aussi une façon de concilier la théorie et la pratique. »
Un gars en sciences infirmières
Sébastien Laprise est l’un des rares étudiants masculins à faire ses études universitaires en sciences infirmières. Sportif de talent, il a joué au hockey pendant cinq saisons dans la LHJMQ. « J’ai même joué contre l’Océanic », précise-t-il. Durant ses études collégiales, il a continué son hockey senior à Rivière-du-Loup. « Cette année, dit-il, je voulais continuer mes études à l’université tout en travaillant et en jouant au hockey. La possibilité de suivre mes cinq cours universitaires à Rivière-du-Loup, sur deux jours par semaine, grâce au programme de l’UQAR, me convient très bien. Et je peux ainsi concilier études, travail et hockey. » Sébastien évolue pour le CIEL-FM de Trois-Pistoles.
« La profession d’infirmière est tellement reconnue comme un métier féminin que ça peut empêcher certains hommes de s’intéresser au milieu des soins infirmiers, estime Sébastien. Pourtant, le travail ne manque pas dans ce domaine. Il y a de la place pour les hommes! Mais avant tout, pour étudier et travailler en soins infirmiers, il faut avoir le goût d’aider les gens. Les champs d’activité sont variés: urgence, soins intensifs, gériatrie, pédiatrie, périnatalité, etc. Avec une formation universitaire, les options sont grandes: gestion, recherche, soins aux patients, formation de nouveaux infirmiers au collégial. C’est facile de se trouver un emploi, peu importe où l’on va. »
collaboration spéciale : Mario Bélanger
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